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Étiquette : Biopic

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[CRITIQUE] Maestro – L’incontournable amour

Dans sa réalisation de Maestro, Bradley Cooper s’est investi dans un défi artistique audacieux : dépeindre avec brio une saga amoureuse tourmentée au cœur de l’existence flamboyante du vénéré Leonard Bernstein. Son dessein ne se limitait point à une simple biographie ; il aspirait à transcender les frontières habituelles pour sonder la trame complexe liant Bernstein à Felicia Montealegre. L’épicentre narratif se concentre sans équivoque sur cette intimité tumultueuse, un choix esthétique défiant les attentes classiques d’un portrait biographique conventionnel.

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[CRITIQUE] Napoléon – L’Empereur de la farce

Pour l’abonné aux fresques historiques qu’est Ridley Scott, réaliser Napoléon, c’est un peu comme renfiler ses vieux chaussons. Des chaussons encore chauds, en l’occurrence, puisque le metteur en scène enchaîne depuis Le Dernier Duel les drames en costumes, comme le signe d’un regain d’inspiration après une traversée du désert – et de l’espace, avec les préquels fanés d’Alien – qui commençait à durer. Sur sa lancée, le réalisateur s’attaque à la vie du célèbre Bonaparte, le soldat corse parvenu au

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[CRITIQUE] House of Gucci – Décadence de luxe

Le dernier film de Ridley Scott, à peine échauffé avec The Last Duel, concentré sur la décadence de l’empire familial Gucci, ne peut pas faire l’unanimité. On y suit le jeune Maurizio Gucci (Adam Driver), encore en études de droit, sur le point de faire la rencontre de Patrizia Reggiani (Lady Gaga), qui pourrait bien être l’amour de sa vie. L’empire Gucci déjà en marche depuis des années passées, c’est l’héritage qui reprend le trône jusqu’aux excès. Adapté du roman

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[CRITIQUE] Mank – rendez-vous manqué

Mank se distingue singulièrement de l’ensemble de l’œuvre du réalisateur David Fincher. Il nous offre un retour, empreint d’une folie divertissante, vers l’âge d’or du cinéma hollywoodien, en pleine ébullition politique, secoué par des loyautés éprouvées et une propagande insidieuse. Il s’agit d’une déclaration d’amour, non seulement envers les visionnaires de l’industrie cinématographique, mais également envers son propre père. Chaque élément du film est soigneusement façonné, créant une œuvre d’une beauté minutieuse. Cependant, il convient de noter que votre appréciation

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[CRITIQUE] Le Consentement – La nécessité fondamentale d’une permission éclairée

En l’an 2020, l’admirable Vanessa Springora offrit à la lumière de l’opinion son récit autobiographique intitulé Le Consentement, récit des plus poignants, relatant la persévérante emprise qu’exerça l’écrivain Gabriel Matzneff sur son être, alors en sa treizième année d’innocence adolescente. Son opus résonnait tel un cri du cœur, un implacable réquisitoire contre les méfaits de nature sexuelle perpétrés par Matzneff. Toutefois, il allait au-delà, constituant une cinglante dénonciation de la société qui, pendant des décennies, préféra détourner son regard. La

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CRITIQUE

[CRITIQUE] Cassandro – Le catch, quête de liberté

Cassandro de Roger Ross Williams, tel un exótico de lucha libre est flamboyant, audacieux et inoubliable. Bien plus qu’une simple biographie d’une star du catch mexicain, il nous plonge au cœur de l’âme de son protagoniste, Saúl Armendáriz, alias Cassandro. À travers un regard structuré et nuancé, il explore l’essence même de l’identité, de la liberté et de la résilience. UN « PERSONNAGE » Il est réconfortant de voir un film sur le catch qui s’éloigne des clichés habituels, à l’instar de

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[CRITIQUE] Golda – L’art de la femme, de la guerre

GOLDA, du réalisateur israélien Guy Nattiv, se démarque comme une œuvre à part entière. Dès le départ, GOLDA intrigue par sa capacité à se faufiler entre les genres. Le spectateur, à première vue, pourrait s’attendre à un biopic classique sur Golda Meir, mais le film va au-delà de cela. Il plonge au cœur des 19 jours cruciaux de la guerre du Yom Kippour de 1973, une période charnière dans l’histoire d’Israël. La décision du réalisateur de combiner ces deux facettes

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[CRITIQUE] Le Jeu de la Reine – Hey Jude! Don’t make it Law

Le commencement fulgurant du récit de Karim Aïnouz, Le Jeu de la Reine, nous entraîne dans une toile d’intrigues prometteuse où Catherine Parr ourdit secrètement une conspiration avec Anne Askew. Néanmoins, cette trame alléchante s’égare rapidement dans les dédales d’une narration tumultueuse. L’une des principales écueils de ce film réside dans sa propension à semer des intrigues sans les épanouir pleinement. Prenons par exemple le précieux collier que Catherine offre à Anne, une largesse d’une illogique confondante. L’absence d’une explication

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[CRITIQUE] Reality – Questionner une idée de la démocratie

Dans le paysage cinématographique contemporain, où les réalisateurs rivalisent d’ingéniosité pour traduire l’essence complexe de notre époque, une œuvre audacieuse émerge, offrant une perspective saisissante sur les méandres de la société américaine et l’ère Trumpienne. Reality, un docudrame captivant réalisé par Tina Satter, s’approprie le concept du « Basé sur une histoire vraie… » et le pousse à un niveau de rigueur inédit. Basé sur sa propre pièce de théâtre Is This a Room, le film se déploie comme une

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ANALYSE

[ANALYSE] Oppenheimer – Regards sur l’atome

Toute la promotion d’Oppenheimer insiste sur un événement : le test de la première bombe atomique dans un désert proche de Los Alamos. Même les nombreux décomptes vus sur internet ou des panneaux publicitaires mènent au jour-anniversaire du test Trinity, le 16 juillet 1945. Les bandes-annonces se concentraient également sur cette détonation, en en faisant un climax du film avant même sa sortie, comme l’aboutissement des recherches d’Oppenheimer. Et bien évidemment les interviews et autres entretiens se tournent vers le

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C'est fini, snif