Étiquette : Benedict Cumberbatch

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[CRITIQUE] Venin – Comme un poison dans l’eau

Il est impératif de contextualiser Venin au sein du panorama artistique de Wes Anderson. En effet, ce cinéaste jouit d’une notoriété indéniable en raison de sa signature visuelle distincte et de son approche narrative singulière. À travers des réalisations telles que The Grand Budapest Hotel et Moonrise Kingdom, il a instauré une esthétique aisément reconnaissable. Le court-métrage en question s’inscrit dans cette tradition en tirant parti de décors chatoyants, d’une direction artistique épurée et d’une mise en scène méticuleuse. Cette

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[CRITIQUE] La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar – Retour à la fantaisie

La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar, seconde adaptation de Roald Dahl par le talentueux Wes Anderson, nous plonge dans un univers atypique où le réalisme côtoie l’artifice, et où la morale se mêle à la fantaisie. D’emblée, on peut noter que l’intrigue semble tout droit sortie de l’imagination débordante de Wes Anderson lui-même. Benedict Cumberbatch incarne le rôle du richissime Mr. Sugar à la recherche des méthodes d’un gourou pour tricher au jeu, un scénario propice aux mésaventures cocasses. Anderson

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[CRITIQUE] Doctor Strange in the Multivers of Madness – La Raimi des morts-vivants

S’il y avait un projet parmi les multiples films annoncés dans le MCU qui m’émoustillait le plus, c’était bien le nouveau Doctor Strange. Projet annoncé en 2016 où on retrouvait à la réalisation Scott Derrikson, cinéaste du premier film et de productions d’horreur modernes comme Sinister ou encore Délivrez-nous du mal, ce nouvel opus se qualifiait d’être le premier film d’horreur du MCU à venir. C’était donc ça qui avait piqué ma curiosité au vu de la surabondance des effets

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[CRITIQUE] La Vie extraordinaire de Louis Wain – Épuisante diversion du néant

Étant donné la popularité des vidéos de chats et leur tendance à devenir virales sur YouTube (et, bien sûr, à quel point ils sont adorables), il est difficile d’imaginer un monde où ils étaient souvent rejetés comme animaux de compagnie et perçus comme un stigmate. À cet égard, il n’est que logique que Louis Wain (Benedict Cumberbatch, brillant dans certains passages de ce biopic et embarrassant dans d’autres, notamment lorsqu’il est recouvert d’un maquillage vieillissant) soit la force motrice de

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[CRITIQUE] Spider-Man : No Way Home – Passer à l’âge adulte

Pourquoi Spider-Man est-il le héros le plus populaire de l’écurie Marvel ? Face aux deux dernières itérations de notre héros au pouvoir arachnéen on peut facilement se poser la question. Les deux derniers films de Jon Watts aussi sympathique soient-ils n’avaient jamais apporté d’enjeux dramatiques forts au personnage de l’homme araignée. La version très adolescente du personnage est loin des jeunes étudiants présentés par Sam Raimi et Marc Webb dans les années 2000. Plus fun, moins mature, plus enfantine, à

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[CRITIQUE] The Power of Dog – Les couilles de Cumberbatch

Tout au long de sa carrière, Jane Campion a observé la féminité et les comportements féminins à travers sa lentille très personnelle. La sensibilité unique de Campion se tourne maintenant vers la masculinité avec The Power of Dog. Si cela peut paraître étrange pour certains, elle s’avère parfaitement adaptée à ce matériau. En adaptant le roman de Thomas Savage, Campion réussit à créer un drame complexe et émotionnel qui ne va jamais vraiment là où on l’attend. Porté par des

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[CRITIQUE] Désigné coupable – Une vérité qui éduque, qui met en colère

En 2002, sur les rivages cubains de la baie éponyme, émergea le camp de détention de Guantanamo Bay, fruit de l’administration George W. Bush en réplique aux assauts terroristes ayant ensanglanté New York le funeste 11 septembre 2001. Sous l’égide du secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, ce bastion fut érigé avec l’ambition de retenir des individus d’une dangerosité extrême, d’entamer des interrogatoires dans un cadre optimal et de traduire en justice les prévenus pour crimes de guerre. Des desseins

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[CRITIQUE] Un espion ordinaire – L’histoire extraordinaire d’une histoire vraie

En ce qui concerne les histoires vraies, celle-ci est dingue. Pendant la guerre froide, le MI6 employait un ingénieur et un homme d’affaires sans aucune formation, formelle ou informelle, et certainement pas d’expérience dans le traitement des dangereux agents du KBG. Greville Wynne a été recruté en raison de ses relations régulières et de ses fréquents voyages en Europe de l’Est, qui lui ont permis de transmettre des messages entre une taupe russe, Oleg Penkovsky, et les services secrets britanniques.

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ANALYSE

[ANALYSE] 1917 – Une nouvelle manière de filmer le temps, le lieu.

Comme beaucoup de gens, je monopolise mon canapé depuis quelques mois et aller au cinéma me manque cruellement. Ça me manque de m’asseoir dans un cinéma sombre, de laisser le monde extérieur derrière pendant quelques heures et de me perdre dans la présence écrasante d’un film sur le grand écran. L’une de mes dernières grandes expériences de cinéma me donne l’impression que c’était il y a très longtemps, en janvier quand j’ai vu 1917. En regardant cela, j’ai spontanément conçu

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