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[CRITIQUE] Industry – De l’Initiation à la Petite fête entre amis

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Par Louan Nivesse

S01E01 – Initiation

Diffusée sur OCS avec un délai de 24 heures après sa sortie aux États-Unis, Industry se présente comme la nouvelle pépite de la chaîne HBO. Cette série nous plonge au cœur d’un groupe de jeunes ambitieux tentant de naviguer dans les eaux tumultueuses de la corporation Pierpoint & Co, en pleine tourmente économique de 2008. Ce qui frappe d’emblée dans ce pilote, c’est sa dissemblance avec le schéma classique des drames produits par HBO, à l’exception de quelques séquences ponctuées de moments charnels et de nudité franche. Loin des intrigues avides de pouvoir monétaires de Succession ou des rébellions tumultueuses de la jeunesse comme celles dépeintes dans Euphoria, Industry se situe dans un entre-deux singulier. On pourrait le comparer à une comédie adolescente, égarée et éméchée, mais transposée dans l’univers feutré des hôtels luxueux, des soirées mondaines et des réunions de conseil d’administration. Saupoudrez le tout de conséquences tant physiologiques que professionnelles, et vous obtenez les ingrédients d’un drame solide, même si celui-ci prend un certain temps pour s’installer pleinement.

Cette mise en place narrative débute par une série d’entretiens, une approche simple mais efficace pour nous introduire rapidement aux protagonistes. Parmi eux, Myha’la Herrold incarne Harper, notre héroïne principale, une immigrée américaine qui laisse transparaître son intelligence sur son curriculum vitae, suscitant l’intérêt du directeur général de la société, Eric Tao, interprété par Ken Leung. Cette cohorte de jeunes ambitieux doit prouver son utilité à l’entreprise avant le jour fatidique où les employés devront être remerciés pour faire face à la crise. À ce moment, la moitié d’entre eux sera intégrée de manière permanente, tandis que l’autre moitié sera remerciée. Ainsi établis les enjeux et le compte à rebours, le premier épisode, intitulé Initiation, explore les défis spécifiques rencontrés par ces personnages lors de leurs premiers jours au sein de l’entreprise, certains se révélant plus sévères que d’autres.

Harper, par exemple, se trouve confrontée à la nécessité de fournir des dossiers, même falsifiés, qui, bien que la raison nous échappe, sont validés. Cependant, ce défi n’est que la partie émergée de l’iceberg, alors qu’elle jongle également avec une relation à distance avec son partenaire. Et comme si cela ne suffisait pas, elle est agressée sexuellement par l’un de ses clients à l’issue d’un dîner. Malgré son apparence immaculée lors de l’entretien initial, nous sommes témoins d’une facette plus humaine de Harper, surtout lorsqu’elle découvre Hari en état d’ébriété dans le couloir, qu’elle prend sous son aile pour le ramener à la raison. Cette compassion, bien que peut-être non monétaire, la rend plus humaine et donc plus attachante pour le spectateur. Les épreuves auxquelles elle est confrontée, les affronts qu’elle subit, contribuent indéniablement à rendre son personnage plus saisissant. Un pari plus que réussi pour une écriture remarquable, concentrée dans 40 minutes d’épisode.

Quant à Hari, ces moments de répit sont éphémères. À peine réveillé, il se rue dans un Uber en engloutissant une poignée de pilules sur le chemin du travail, perpétuant ainsi son rythme de vie effréné. De son côté, Robert sombre dans l’incontrôlabilité lors d’une rencontre avec un client, se retrouvant à succomber à ses pulsions dans les toilettes avant de s’adonner à la cocaïne. Le lendemain matin, en route pour le travail, il est pris de vomissements, se frictionne les gencives avec de la coke avant de se retrouver, à 7 heures du matin, face à un miroir, tentant de se remettre d’une réunion désastreuse. Malgré tout, sa situation semble moins critique que celle de Hari, qui, après avoir découvert une erreur dans sa brochure, succombe dans la salle de bain sous le poids d’un cocktail toxique de stress, de privation de sommeil et de substances diverses. Ces trajectoires parallèles mettent en lumière les dérives inhérentes à ce milieu. La richesse et la pression peuvent conduire à des addictions dévastatrices, telles que la drogue, la dépression, et une forme de démence, évoquant le monde décrit dans Le Loup de Wall Street. On retiendra notamment une scène de boîte de nuit époustouflante, où l’un des personnages se trouve confronté à une myriade de tentations, entre cocaïne et débauche sexuelle.

On pourrait s’attendre à ce que la disparition d’Hari décourage tout le monde, mais curieusement, cela semble avoir l’effet inverse, créant un vide palpable. Après de longues délibérations sur la moralité de télécharger des dossiers falsifiés, Harper finit par se décider, happée par le tourbillon des affaires, sécurisant ainsi son premier contrat avec Nicole, celle-là même à qui elle avait précédemment refusé ses avances. Qui aurait cru ? Alors que nous contemplons un imposant hamburger dans une luxueuse suite d’hôtel à Londres, surplombant les lumières scintillantes de la ville, nous réalisons qu’elle a atteint un tournant décisif. Peut-être que c’est aussi le cas pour l’Industrie.

Il convient également de souligner la qualité de la réalisation, subtile et immersive, ainsi que la cohérence remarquable de la bande originale. Il s’agit là de la recommandation série incontournable du moment. Faites-nous confiance.

S01E02 – Figuration

Si le premier épisode avait pour dessein de présenter les jeunes diplômés de Pierpoint et de cerner l’effervescence frénétique de la finance à haut risque, Figuration s’attache à accorder un répit à ceux qui ont survécu. Les dysfonctionnements persistent dans l’Industrie, sous des formes variées, mais une direction émerge peu à peu après le décès d’Hari.

Il convient de souligner en particulier le développement de Yasmin, qui se montre heureusement sous un jour plus favorable dans cet épisode. Confrontée à un petit ami largement désintéressé, une mère dont les attentes semblent insatiables, et un superviseur odieux en la personne de Kenny, Yasmin est confrontée à un arc où elle apprend à se défendre, non pas de façon spectaculaire, mais simplement en affirmant qu’elle refuse d’être intimidée ou prise pour une sotte. Bien qu’elle ait besoin du soutien de Harper, elle parvient finalement à s’affirmer, démontrant ainsi une nouvelle détermination. L’écriture continue de surprendre avec des tournures inattendues et bienvenues, conférant à ces deux femmes des trajectoires distinctes mais tout aussi captivantes.

La relation entre Robert et Yasmin, bien que déséquilibrée par le statut social de ce dernier, reste à surveiller attentivement. Dans un univers aussi fortement imprégné de sexualité que celui d’Industry, une évolution de leur relation ne serait pas seulement surprenante, mais aurait également un certain sens narratif. Cependant, les répercussions pourraient s’avérer désastreuses pour les deux protagonistes, ce qui s’inscrit parfaitement dans le thème de l’épisode Figuration, même si de manière détournée.

Ensuite, il y a l’amitié naissante entre Yasmin et Harper, qui semble se solidifier après que Harper ait fait front contre Kenny. Il est même suggéré qu’elles pourraient devenir colocataires. Avec Harper positionnée comme protagoniste, du moins comme diplômée la mieux adaptée à son nouvel environnement, cela représente essentiellement une promotion narrative pour Yasmin. Pendant ce temps, les choses semblent aller beaucoup mieux pour Harper sur le plan professionnel que pour Gus, confronté à une restructuration ministérielle imminente après la disparition d’Hari, et par conséquent, à un nouvel emploi qu’il rejette catégoriquement. Cet épisode offre une critique frontale du monde du travail à haute pression, tout en captivant par ses développements relationnels complexes entre les personnages. En un court laps de temps, Industry parvient à créer des liens profonds entre les personnages tout en les faisant progresser individuellement.

Les aspects de la vie personnelle de Gus ne sont guère plus réjouissants. Son intrigue se concentre sur une liaison secrète avec Théo, qui cohabite avec sa petite amie. Quelques instants plus tard dans l’épisode Figuration, il devient évident que cette information sera exploitée. Gus semble apprécier ce déséquilibre de pouvoir de manière troublante, tandis que Théo s’inquiète légitimement du risque que sa petite amie découvre la vérité. Il s’agit là d’un cliché narratif bien connu : il est évident que cette révélation finira par éclater au grand jour. Cependant, ce qui intéresse davantage, c’est la manière dont la série abordera ce thème au milieu de toutes les autres intrigues.

Ces éléments s’inscrivent dans un thème général qui, dans ce second épisode, semble s’attacher à situer chacun des personnages et à déterminer ce qu’ils doivent faire pour maintenir le contrôle de leur espace vital. Il ne s’agit pas seulement de la lutte pour les emplois, mais aussi pour leur statut social, leur position au sein de leur famille, avec leurs partenaires amoureux et leurs amis. En ce sens, la quête d’appartement de Harper devient une métaphore, symbolisant son parcours à travers différents lieux potentiels jusqu’à ce qu’elle trouve enfin un endroit accueillant. D’une manière moins littérale, tous les personnages traversent des épreuves similaires. Industry parvient toujours à rester pertinent dans sa forme, son contenu et surtout dans son rythme. Les épisodes s’enchaînent à une cadence effrénée, ce qui est remarquable.

S01E03 – Notting Hill

Le troisième épisode d’Industry, intitulé Notting Hill, semble être une référence manifeste à la comédie romantique de 1999 mettant en vedette Hugh Grant et Julia Roberts. Cependant, contrairement à cette dernière, il n’y a rien de romantique ni de particulièrement drôle dans cet épisode. Au contraire, il met en lumière les Londoniens aisés – ainsi que les Américains – évoluant dans le monde impitoyable de la culture d’entreprise, tout en tentant de réprimer leurs pulsions les plus basiques. Aucun des personnages n’est particulièrement sympathique, ce qui semble être intentionnel, étant donné que chaque relation ou dynamique est au moins partiellement transactionnelle. On a l’impression que ces carriéristes se vendent morceau par morceau, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien pour récolter les fruits de leurs compromis moraux. À ce rythme, la récompense de cette saison pourrait bien être que chacun finisse complètement brisé et profondément malheureux.

Une grande partie de cet épisode est à nouveau centrée sur Harper, dont les nouvelles circonstances de vie avec Yasmin à Notting Hill suscitent des tensions. C’est le cas classique des loyautés mises à l’épreuve. D’un côté, il y a Eric, le supérieur de Harper et donc la personne la plus intelligente à approcher, mais de l’autre, il y a Daria, qui agit davantage en tant que mentor direct. Les deux voient un potentiel certain en Harper et tentent donc de la rallier à leur cause, avec Eric en particulier, désespéré après avoir perdu un client lucratif de Pierpoint la semaine précédente. Un aspect involontairement comique d’Industry est que Eric ressemble à une version réelle du personnage de Matthew McConaughey dans Le Loup de Wall Street : au lieu de distiller une sagesse texane excentrique, il arpente périodiquement le parquet des négociations. Maintenant, il tente de détourner le client de Daria en utilisant Harper comme intermédiaire, ce qui met Yasmin, entre autres, sur la défensive.

Notting Hill qualifie Yasmin de paranoïaque inutile, supposant que l’idée de Harper est une attaque déguisée contre elle, ce qui fait réagir Seb, étant donné qu’ils viennent de l’inviter à vivre avec eux. Il y a un autre bref moment où Seb n’est pas aussi séduisant qu’Yasmin le souhaiterait, mais honnêtement, je ne suis pas sûr que je serais d’accord pour une branlette pendant la vaisselle. Néanmoins, Yasmin confronte Daria, Harper et le client de Daria, rendant la situation si embarrassante que Harper ne peut pas présenter son idée. Elle a une autre occasion de le faire plus tard au téléphone, mais elle ment clairement sur l’issue de l’appel, ce qui est évident pour le spectateur mais pas encore pour Eric et Daria.

Quant aux hommes, les choses sont tout aussi tendues. Gus, vous vous en souvenez, a été retiré de son poste et est maintenant contraint de travailler avec Robert, dont il méprise l’éthique professionnelle, pour impressionner un client pour son nouveau patron, Clement. Le fait est que, même si Gus excelle dans ce travail malgré son manque d’enthousiasme, le type de client avec lequel il interagit est plus enclin à la détente. La dynamique entre eux est plus intéressante, je pense, que la relation tendue entre Harper et Yasmin. Ils semblent vraiment s’apprécier, et les problèmes de Gus avec Rob ne sont pas tant dirigés contre lui en tant que personne, mais plutôt contre sa propre situation, se sentant contraint d’embrasser une nouvelle carrière qu’il considère comme inférieure à la précédente. Il réalise que toute son éducation et ses compétences sont en réalité très limitées, le réduisant à un bel et charmant fêtard. Ce n’est pas la faute de Rob, et au fond, je doute que Gus le pense, mais cela fait de Rob le symbole des frustrations de Gus et des échecs qu’il perçoit dans le système.

Un Gus ivre décide de canaliser ses frustrations sur Theo, se retrouvant soudainement chez lui, où il partage un appartement avec sa femme, Alice, et le poussant essentiellement à des relations intimes dans le salon. Il est surprenant que cette agitation ne réveille pas Alice, mais il y a un nombre limité d’incidents impromptus qui peuvent rester dissimulés derrière des portes closes, et il semble probable que lorsque Gus révélera involontairement sa liaison avec Théo à Alice, il perdra Théo en tant que conséquence. Et où ira-t-il alors au beau milieu de la nuit ?

Heureusement, Harper et Yasmin semblent se réconcilier, même si cela survient après une longue et étrange scène de relations intimes dans laquelle Harper fréquente un footballeur insipide rencontré sur une application de rencontre. Après avoir été contrainte d’assister à cet épisode, Yasmin partage un joint avec Harper et finit par revenir à l’idée de contribuer au loyer, ce qui semble être une forme de pénitence. Pour l’instant, cela semble les satisfaire toutes les deux, mais on peut douter de la viabilité de cette situation à long terme.

Industry ne cesse de captiver et maintient un niveau de qualité constant. Avec une multitude d’intrigues captivantes sans être excessives, chaque épisode offre un divertissement captivant. Après ce Notting Hill, de nombreuses questions restent en suspens, ce qui maintient notre intérêt à son maximum.

S01E04 – Petite fête entre amis

L’épisode Petite fête entre amis marque le véritable éclat d’Industry. À un moment donné, et nous y reviendrons, nous avons réalisé que nous étions profondément investis et légitimement anxieux à propos d’une situation que nous ne comprenions pas particulièrement, ce qui est généralement le signe d’une tension bien construite. Même si l’on n’est pas expert en trading financier, en bulles de marché ou autres concepts similaires, nous savions que l’anniversaire de Harper, célébré dans cet épisode, était le prélude à d’importants enjeux financiers pour elle à Pierpoint, ainsi qu’à sa propre carrière de haut niveau. C’était là l’essentiel.

Les péripéties s’accumulent autour de Harper, surtout après qu’Eric ait clairement indiqué qu’elle était la meilleure de sa promotion, allant jusqu’à offrir de régler tout problème que les ressources humaines pourraient avoir avec son visa. Cependant, il serait probablement moins enclin à résoudre les erreurs de réservation délibérées qu’elle a faites la semaine dernière. C’est pourquoi elle garde ces péchés pour elle lorsque tout commence à devenir incontrôlable, entre sa propre obstination et les effets persistants de ses excès de drogue lors de la “petite fête d’anniversaire” qu’elle a partagée avec Robert, Greg et Yasmin.

À la fête, quelques éléments notables méritent d’être soulignés : Robert et Yasmin continuent de flirter, cette fois avec des ballons comme accessoires, tandis que Harper tente d’initier des relations intimes avec Robert, qui refuse pour ne pas compromettre la situation actuelle avec Yasmin, même si celle-ci n’est pour l’instant rien de concret. Après un trajet Uber tendu qu’ils doivent partager, Harper arrive au travail avec une gueule de bois monumentale, ce qui conduit Daria à la retirer d’une journée portes ouvertes à l’université à laquelle elle et Robert étaient censés participer, remplaçant ainsi Harper par Yasmin.

Pour aggraver les choses, Harper se retrouve en conflit avec Duncan, chargé de repérer et d’atténuer les conséquences des divergences causées par l’erreur de réservation d’Harper. Elle se retrouve dans une situation délicate, et Aubrey Allerton, la cliente qu’elle s’est engagée à ne pas décevoir, ne montre aucune intention de l’aider à se sortir du trou financier de 50 000 $ dans lequel elle se trouve actuellement. Harper comprend que le mensonge ne peut pas durer, notamment depuis que l’appel initial a été enregistré. Alors, au lieu de cela, elle prend encore plus de pilules et décide de jouer encore plus gros, se préparant à subir une perte encore plus importante pour finalement récupérer 140 000 $. Un succès retentissant, mais aussi une mascarade pour sa carrière. Reste maintenant à régler le problème immédiat : comment diable va-t-elle récupérer cet argent ?

À ce stade, Harper se tourne vers Nicole, la cliente à qui l’on avait insinué qu’elle faisait des avances dans le premier épisode. Le désespoir de Harper est palpable, et sa conversation téléphonique frénétique avec sa mère révèle clairement sa détresse. Nicole lui conseille de ne pas compromettre sa dignité en cherchant de l’aide financière, mais elle refuse d’intervenir directement. Désemparée, Harper se résout à avouer la situation à Eric, qui partage une anecdote personnelle avant de révéler que Nicole a finalement accepté d’aider Harper. Ainsi, Pierpoint enregistre des gains pour la journée, et Harper apprend qu’elle peut compter sur le soutien d’Eric à l’avenir. Cette issue rétablit une confiance mutuelle entre eux, et compte tenu des circonstances, c’était probablement la meilleure conclusion possible.

Pendant ce temps, les ennuis persistent ailleurs. Gus, en particulier, ne joue pas un rôle majeur dans cet épisode, mais il est confronté à un accueil froid de la part de Théo, ce qui le conduit à s’engager dans un échange désagréable avec son supérieur, Clement, qui le menace de représailles. Pendant la journée d’ouverture de l’université, Yasmin et Robert continuent de flirter, mais leur moment est interrompu par un manifestant qui lance une bombe de peinture rouge, soulignant les controverses entourant l’entreprise. Par la suite, Robert avoue à Yasmin qu’il a eu une aventure avec l’un des étudiants masculins, ce qui semble l’intéresser. Elle lui donne même ses sous-vêtements comme souvenir, lui demandant de les lui renvoyer sur une photo de son visage plus tard. Pendant ce temps, Seb, le petit ami de Yasmin, reste dans l’ignorance, illustrant la complexité des relations dans cet environnement tumultueux.

Effectivement, cet épisode se distingue par sa richesse narrative, sans aucun temps mort et abordant de nombreux sujets de manière pertinente. Industry parvient à manipuler notre empathie pour ses personnages avec une grande habileté, captivant notre attention à chaque scène de la série. Petite fête entre amis est une véritable réussite, imprégnée d’une écriture excellente qui transparaît à travers chaque moment puissant de l’épisode.

Industry de Konrad Kay et Mickey Down, 4 x 60 minutes, avec Marisa Abela, Myha’la Herrold, David Jonsson Fray – Disponible sur OCS

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