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Catégorie : FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE

47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] La Proie d’une ombre – Frissons de deuil

Rebecca Hall incarne une veuve dans La Proie d’une ombre, un film à suspense réalisé par David Bruckner, présenté en compétition au 47e Festival du Cinéma Américain de Deauville. Dès le début, le film se distingue par son caractère atypique et, par conséquent, imprévisible. L’intrigue débute avec une confrontation entre une mère et l’enseignante, qui réclame justice pour la mauvaise note attribuée à son fils. Ce premier échange souligne l’importance des circonstances imprévues dans la vie personnelle de chacun, une

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Oslo – Un regard sur un conflit du monde

Il n’y a guère eu de moment plus opportun pour la sortie d’un film tel qu’Oslo, qui a eu l’honneur de sa première lors de la 47e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Ce film scrute le conflit israélo-palestinien, un différend de longue date, à travers le prisme des accords de paix signés en 1993, avec l’appui d’un couple norvégien et de leur gouvernement. Adapté de la pièce éponyme du dramaturge américain JT Rogers, sous la direction de

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Lorelei – Alerte Sirène

Dans le film Lorelei, œuvre inaugurale de la scénariste et réalisatrice Sabrina Doyle, se déploie l’histoire de travailleurs précaires dans les confins nord-ouest du Pacifique, où un ex-détenu croise le chemin d’une mère célibataire et de ses trois enfants. En surface, se dessine un drame familial atypique, où des individus cherchent à tracer leur voie tant individuellement que collectivement. Mais en son essence, ce long métrage exhorte à avancer, à se délester du poids du passé. L’ouverture du récit dépeint

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Blue Bayou – Red Country

Qu’est-ce que signifie véritablement être Américain ? Cette question résonne à travers chaque image de Blue Bayou, le dernier film de Justin Chon en compétition au 47e Festival de Deauville. Le dilemme de l’identité américaine constitue le cœur de ce récit : l’américanité est-elle inhérente ou peut-elle être acquise ? Est-elle un sentiment ou un statut juridique ? Et qui mérite d’être considéré comme un “vrai” Américain ? Étonnant et émouvant, bien que parfois teinté de mélodrame, le long-métrage relate

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Rouge – Dark Waters à la française

Le modeste homologue français d’Erin Brockovich et du récent Dark Waters de Todd Haynes, Rouge oppose une fois de plus un intrépide interlope aux forces cupides des entreprises et à une tragédie écologique imminente. L’accroche, cette fois-ci, réside dans le fait que cet intrus, incarné par la talentueuse Zita Hanrot (La Vie scolaire), se trouve en lutte trop proche de son propre foyer, son père étant un vétéran de l’usine qui souille dramatiquement sa région. Deuxième long-métrage du comédien reconverti

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Comment je suis devenu super-héros – Oui, oui, Baguette

Depuis un certain nombre d’années, le genre des super-héros s’est érigé en figure de proue de l’industrie cinématographique hollywoodienne. Dès le triomphe, tant populaire que critique, de Iron Man réalisé par Jon Favreau, qui marqua l’avènement de l’univers cinématographique Marvel, ce domaine est devenu une véritable manne, une source d’inspiration sans fin. Avec les emblématiques Marvel Studios, DC Comics et autres studios, une pléthore de films de ce genre, émanant exclusivement des États-Unis, ont envahi nos salles obscures. Désireux de

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Teddy – Teen Wolf en campagne

Dans l’incessante valse de la vie, le changement demeure l’unique constante. Cette assertion, bien que simple en apparence, dévoile une complexité abyssale quant aux affres du temps sur nos émotions, notre enveloppe charnelle et notre évolution intérieure. Les récits de lycanthropie, en exploitant la métamorphose physique à dessein thématique, évoquent diverses nuances, mais gravitent tous autour de la perte irrépressible de soi-même, engendrée par les altérations corporelles. Ce sous-genre horrifique, en révélant notre résistance au changement, résonne profondément auprès du

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Minari – American Trime

Au sein du Festival du film de Deauville de cette année, Minari de Lee Isaac Chung s’est imposé comme l’un des récits les plus envoûtants et suscitant le plus de débats. Ce chef-d’œuvre cinématographique a conquis deux prestigieux prix à l’international et a valu à son acteur principal, Steven Yeun, des éloges unanimes. Révélé par son rôle dans The Walking Dead, Yeun, tel une étoile montante, a enchaîné avec brio plusieurs performances remarquables à l’écran, notamment dans Burning, salué par

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Wendy – Peter Grand

Chacun de nous porte en soi une étincelle d’innocence enfantine, nourrissant ainsi une réticence à embrasser pleinement l’âge adulte, ce qui confère à un certain Peter Pan une stature quasi-idolâtre. Je présume que le nom de ce jeune garçon résonne familièrement à vos oreilles ; néanmoins, au cas où cet écho ne serait point encore parvenu à votre connaissance, permettez-moi de vous éclairer. Peter Pan demeure l’archétype de l’éternelle jeunesse, sillonnant les chemins de l’aventure et tissant des amitiés du

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Les 2 Alfred – 3630 Les pères boomer

Après l’émergence récente de Effacer L’Historique de Kervern et Delépine, une nouvelle tendance cinématographique semble éclore dans nos salles obscures : les productions dédiées aux “baby-boomers“. Ces longs-métrages se concentrent principalement sur des quadragénaires (ou plus) confrontés de près à la jeunesse et à l’avancée technologique. Ils aspirent à une critique de notre société contemporaine et de notre addiction à la technologie. Cependant, bien que leur intention puisse être louable, il est permis de questionner l’expertise des auteurs, souvent étrangers

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C'est fini, snif