Catégorie : 47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Le monde de John – Un trou de temps

Le monde de John, le premier film de Pascual Sisto, s’inscrit parfaitement dans l’attente évoquée par son titre évocateur. Sous la plume de Nicolas Giácobone, co-scénariste de Birdman, le récit narre les péripéties d’un jeune garçon de douze ans, John (interprété par Charlie Shotwell), qui découvre un étrange trou dans le sol et y confine ses parents ainsi que sa sœur aînée pour une durée indéterminée. Dès le début, ses parents tentent de minimiser la situation en présentant ce trou

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[CRITIQUE] Dune – “Ce n’est que le début”

Initialement prévu pour une sortie en 2020, reportée à maintes reprises en raison de la pandémie, Dune occupe depuis plus d’un an une place centrale dans les préoccupations cinématographiques, et ce, à juste titre. Depuis l’adaptation de David Lynch et la mini-série télévisée imparfaite de l’an 2000, ainsi que la tentative avortée de Jodorowsky, les fervents admirateurs des romans magistraux de Frank Herbert attendent avec impatience qu’un cinéaste transpose Dune sur grand écran, en préservant l’ampleur et la profondeur d’une

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[CRITIQUE] Kate – atomic Winstead

Dans le registre de l’action, un éventail de productions cinématographiques se dessine, mettant en scène des protagonistes évoluant, notamment, en tant qu’assassins en activité ou à la retraite, investis d’une mission qu’ils s’engagent à mener à bien pour diverses raisons. Dans Kate, les réalisateurs ont habilement subverti ce schéma en insufflant à l’intrigue l’urgence d’une échéance imminente : le personnage central, confronté à une fatalité inéluctable, n’a qu’une journée pour accomplir son dessein, rappelant le récent 24h Limit avec Ethan

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[CRITIQUE] La Proie d’une ombre – Frissons de deuil

Rebecca Hall incarne une veuve dans La Proie d’une ombre, un film à suspense réalisé par David Bruckner, présenté en compétition au 47e Festival du Cinéma Américain de Deauville. Dès le début, le film se distingue par son caractère atypique et, par conséquent, imprévisible. L’intrigue débute avec une confrontation entre une mère et l’enseignante, qui réclame justice pour la mauvaise note attribuée à son fils. Ce premier échange souligne l’importance des circonstances imprévues dans la vie personnelle de chacun, une

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[CRITIQUE] Oslo – Un regard sur un conflit du monde

Il n’y a guère eu de moment plus opportun pour la sortie d’un film tel qu’Oslo, qui a eu l’honneur de sa première lors de la 47e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Ce film scrute le conflit israélo-palestinien, un différend de longue date, à travers le prisme des accords de paix signés en 1993, avec l’appui d’un couple norvégien et de leur gouvernement. Adapté de la pièce éponyme du dramaturge américain JT Rogers, sous la direction de

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[CRITIQUE] Blue Bayou – Red Country

Qu’est-ce que signifie véritablement être Américain ? Cette question résonne à travers chaque image de Blue Bayou, le dernier film de Justin Chon en compétition au 47e Festival de Deauville. Le dilemme de l’identité américaine constitue le cœur de ce récit : l’américanité est-elle inhérente ou peut-elle être acquise ? Est-elle un sentiment ou un statut juridique ? Et qui mérite d’être considéré comme un “vrai” Américain ? Étonnant et émouvant, bien que parfois teinté de mélodrame, le long-métrage relate

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C'est fini, snif