Catégorie : 47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Une femme du monde – Une Laure Calamy

Cécile Ducrocq fait ses premiers pas prometteurs sur le grand écran avec Une femme du monde, un film captivant se déployant dans l’enceinte pittoresque de Strasbourg. Grâce à la prestance inégalée de Laure Calamy, qui illumine chaque scène de sa présence magnétique (connue pour son rôle d’Antoinette dans les Cévennes), le film saisit dès ses premières images pour nous immerger dans une saga qui explore, avant tout, les liens intimes entre une mère célibataire et son fils, mettant en exergue

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[CRITIQUE] Compartiment n° 6 – Before Trainrise

Après avoir conquis le premier prix de la section Un Certain Regard lors du Festival de Cannes 2016 pour son œuvre cinématographique, Olli Mäki, Juho Kuosmanen se hisse au sommet en remportant le prestigieux Grand Prix en 2021 pour son film intitulé Compartiment n° 6, une délicate comédie empreinte de subtilités. Natalia se trouve peu à peu envoûtée par l’intensité de Vadim. Lorsque le train marque une halte dans une ville pour la nuit, ils se retrouvent chez la mère

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[CRITIQUE] La Fracture – Mise à jour système

La trame de La Fracture de Catherine Corsini s’entame par une série de messages tardifs, ourdissant une toile nocturne où le mariage de Raf (Valeria Bruni Tedeschi) et de son épouse Julie (Marina Foïs) périclite. Dans un geste désespéré, Raf se met en scène pour captiver l’attention de Julie. Les missives enflammées, toutefois, se retournent contre elle, et malgré les vicissitudes, Raf persiste à la poursuite de son épouse, se fracturant le bras et échouant aux portes des urgences. Il

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[CRITIQUE] Pig – La truffe a du flair

Le dernier film de Nicolas Cage, Willy’s Wonderland, dévoilé en ce début d’année 2021, fut un festin pour les sens. Non seulement ce film d’horreur hétérogène permettait à Cage de se livrer corps et âme, plongeant littéralement dans la folie, mais également il faisait rejaillir une facette jusqu’ici méconnue de son talent. Pig, le dernier métrage où l’acteur campe un chasseur de truffes solitaire, accompagné uniquement d’un cochon doué pour dénicher ces précieux champignons, révèle une fois de plus l’étendue

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[CRITIQUE] Pleasure – Sea, Sex and Shame

Pleasure de Ninja Thyberg, bien que loin de revêtir une allure suggestive, se concentre sur l’industrie du cinéma pour adultes. Il se distingue également comme l’une des œuvres les plus sincères et perspicaces jamais créées autour de la thématique du sexe et de la manière dont il contribue à forger de nombreuses structures de pouvoir inéquitables au sein de la société contemporaine. Nous sommes introduits à Linnéa (Sofia Kappel), une jeune Suédoise de 19 ans, alors qu’elle transite par l’aéroport

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[CRITIQUE] Julie (en 12 chapitres) – Une étoile est née

Julie (en 12 chapitres) de Joachim Trier, un film qui évoque avec éloquence le pouvoir séducteur du cinéma, s’impose comme un triomphe. Alors que le réalisateur norvégien avait déjà démontré son potentiel prometteur par le passé, notamment avec son premier long métrage, Reprise, en 2006, une œuvre brillante sur l’apprentissage punk, son dernier opus se révèle être d’une tout autre nature. Il s’agit d’une comédie romantique teintée de drame, d’une intelligence émotionnelle remarquable, dont les moments forts résonneront longtemps dans

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[CRITIQUE] Flag Day – Le jour de la vanité

Flag Day, œuvre cinématographique de Sean Penn, se présente comme un kaléidoscope d’expressions tourmentées s’entremêlant dans une ambiance mélodramatique, s’éloignant ainsi du piège de la caricature grâce à une assurance affirmée quant à sa propre signification. Le film s’érige en une parabole américaine, capturant toute la symbolique liée au jour du drapeau. De la symphonie d’Eddie Vedder à la voix envoûtante des Badlands, jusqu’aux images granuleuses, évoquant un passé révolu, chaque élément contribue à une surévaluation ostensible. Au cœur de

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[CRITIQUE] Potato Dreams of America – Le coming-out d’une patate

Lorsqu’on évoque le cheminement vers l’âge adulte comme étant “engorgé”, la réplique adéquate devrait être “pour qui ?”. Si l’on peut concéder que chaque nouvelle année engendre une pléthore de récits dans ce domaine cinématographique, il convient également de reconnaître que ces films manquent souvent de la diversité qu’ils pourraient (et devraient probablement) arborer. L’expérience éducative ou adolescente de chacun étant singulière, de nombreuses histoires demeurent en attente d’être contées à travers le globe. Nous sommes encore loin de voir

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[CRITIQUE] Stillwater – L’erreur de sujet

L’affaire Amanda Knox, un drame dans lequel une jeune Américaine est faussement accusée du meurtre de sa colocataire, et la manipulation de ses aveux par la police italienne pour les utiliser contre elle au tribunal, a été un événement dévastateur, parsemé de rebondissements, suffisamment dramatique pour remplir une mini-série télévisée, voire un long métrage. Bien que le nouveau film de Tom McCarthy, Stillwater, ne soit pas une reconstitution historique de l’affaire Knox, il s’inspire de ses éléments pour construire une

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[CRITIQUE] L’Etat du Texas contre Melissa – Destin sans émotions

L’histoire semble être si simple qu’elle suggère davantage de complexité : Melissa Lucio, une jeune mère de quatorze enfants, aux prises avec ses propres démons, se trouve jugée et condamnée par un jury pour le meurtre de sa fille Mariah, âgée de deux ans, et se retrouve dans le couloir de la mort. Sous la direction de Sabrina Van Tassel, L’État du Texas contre Melissa explore non seulement le cas de Lucio, mais également le traumatisme sous-jacent qui a engendré

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C'est fini, snif