Catégorie : FILMS

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Freaks Out – Dépassement héroïque

Alors que la guerre fait rage en Italie sous la domination de l’Allemagne nazie, quatre phénomènes de foire recherchent un nouveau cirque où ils pourraient exercer. C’est sans compter le pianiste Franz, partisan nazi aux six doigts disposant du pouvoir de clairvoyance. Son projet : rassembler les quatre individus, pour que l’Allemagne puisse ressortir victorieuse du conflit. Freaks Out est une petite surprise dans le paysage du film de super-héros, qui convoque le cinéma de Guillermo del Toro et le

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[CRITIQUE] Jackass Forever – On prend les mêmes et on recommence ?

À la fois hilarant et totalement insensé, le dernier Jackass se présente comme une vidéo de ratés frénétiques. La série Jackass de MTV a fait l’objet d’innombrables retombées, tant sur le grand que sur le petit écran. Leur dernier projet sur grand écran arrive plus de dix ans après Jackass 3D, le dernier film de la franchise, qui est sorti en 2010, en plein milieu de l’engouement pour la 3D à Hollywood. Aujourd’hui, après deux années tumultueuses marquées par de

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[CRITIQUE] Aristocrats – Initiative inefficace

Sode Yukiko n’hésite pas à annoncer son film Aristocrats comme étant une œuvre littéraire, dévoilant avant tout générique, et même avant son carton titre, son statut d’adaptation du roman Ano Ko wa Kizoku de Mariko Yamauchi. Son balayage romanesque est modeste, mais parvient tout de même à suivre différentes divergences, que ce soit sous la forme de flash-back ou dans sa réserve inépuisable de personnages secondaires. S’ouvrant sur un contraste significatif entre le malaise romantique et la joie des fêtes

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[CRITIQUE] Apollo 10½ – Renouveler l’espoir que le monde peut être meilleur

Apollo 10½ : Les fusées de mon enfance est un retour du scénariste-réalisateur Richard Linklater dans le domaine de la rotoscopie (qui, pour ceux qui ne le savent pas, consiste à faire passer des animateurs sur des images réelles, image par image), une technique cinématographique utilisée par le réalisateur en 2001 dans Waking Life et en 2006 dans A Scanner Darkly. À première vue, Apollo 10½ semble avoir peu de points communs avec ces titres, puisque Linklater utilise l’alunissage d’Apollo

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[CRITIQUE] Morbius – Adaptation leucémique

Il semble que l’ère des productions cinématographiques sur les super-héros, oscillant entre une extravagance choquante et une indécence déconcertante, refuse obstinément de s’éteindre. Bien qu’on puisse déceler par-ci par-là quelques éclats de créativité ambitieuse ou d’idées dignes d’une seconde chance dans une suite, l’avènement de Morbius incarne le plus sinistre avatar de ces adaptations de bandes dessinées depuis le fiasco lamentable de Venom : Let There Be Carnage (qui, en passant, demeure un souvenir plutôt frais). Les artifices visuels figurent

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ANALYSE

[ANALYSE] Festen – La société décortiquée

En cette ère, la plupart des metteurs en scène ont tendance à consacrer le budget de production d’un film à des décors sophistiqués, à des technologies de tournage de pointe, ou à des images de synthèse complexes. Tout cela dans le but de procurer au public une illusion de réalisme, ainsi que d’intensifier son immersion au sein de l’univers cinématographique. Toutefois, en 1995, deux réalisateurs danois, Thomas Vinterberg et Lars Von Trier, ont édicté dix règles contraignantes dans le cadre

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Le Lauréat – Le fossé entre les générations

Nous voyons d’abord Benjamin Braddock (Dustin Hoffman) en vadrouille, ce personnage principal de Le Lauréat vient d’achever ses études dans une prestigieuse université de l’est de l’Amérique, dont le nom n’est pas mentionné, et rentre chez lui en Californie avec une série de récompenses et de qualifications à son actif. Immédiatement, il est assailli par une foule rassemblée par ses parents, un groupe d’amis de la famille qui lui jettent au visage une multitude de perspectives de carrière et de

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[CRITIQUE] Eaux Profondes (Deep Water) – Absence sulfureuse

Deep Water, nouveau film réalisé par Adrian Lyne spécialiste dans les thrillers érotiques comme Liaison Fatale ou 9 semaines ½ se lance un nouveau défi, réaliser un métrage avec comme acteur principal l’ancien couple Ben Affleck et Ana De Armas dans une histoire où leur amour commence à s’écrouler sous le poids de la rancœur, de la jalousie et du doute. Je n’ai pas un bagage énorme en terme du genre du thriller érotique, les seuls films que j’ai vus

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[CRITIQUE] Infernal Affairs – Le film d’action qu’Hollywood espère réaliser

Tout le monde sait que Les Infiltrés est un remake d’un film étranger, non ? Lorsque The Raid et Morse font l’objet de projets destinés aux Américains, les cinéphiles se plaignent. Mais côte à côte, Infernal Affairs et Les Infiltrés se suffisent à eux-mêmes et partagent la même ADN, et pas seulement au niveau de l’histoire. Infernal Affairs est le schéma directeur de Scorsese, et en tant que schéma, il est facile de comprendre pourquoi il tenait tant à en

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[CRITIQUE] L’Histoire de ma femme – Taquine possession romanesque

Après le triomphe retentissant de Corps et Âme, un film dont la tendresse stoïque et l’intimité tangible ont fait figure d’exception parmi les récents lauréats de l’Ours d’or, Ildikó Enyedi revient à la réalisation avec son adaptation tant attendue du roman de guerre de Milán Füst, qui raconte l’histoire d’un certain capitaine Jakob Störr, commandant néerlandais d’un cargo qui soupçonne sa femme d’infidélité. Pas moins personnel, énigmatique ou émouvant que les œuvres précédentes du réalisateur, L’Histoire de ma femme s’inscrit

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C'est fini, snif