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Catégorie : MADE IN ASIA

28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Beauty Water – La beauté ne fait pas tout

Avec l’avènement des technologies de l’information, notre ère a également été marquée par l’avènement des réseaux sociaux, ouvrant ainsi les portes à une nouvelle ère de l’individu, non plus évalué de manière modeste par lui-même, mais soumis au jugement d’un public plus vaste. Les blogs dédiés à la beauté ainsi que la montée en flèche de la demande, légitimée économiquement, de perfectionnement de soi ont fourni aux sociétés enclines à évaluer les individus sur leur apparence une plate-forme idéale pour

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Deux minutes plus tard – Le Tenet du grotesque

Il y a deux ans, tout juste sorti du thriller d’action à contretemps Tenet, Tom Cruise a proclamé avec joie : « Grand film. Grand écran. J’ai adoré ». Le film de Nolan était peut-être effectivement « grand », mais il était loin d’être l’événement salvateur pour l’industrie que tant de médias avaient promis. Au lieu de cela, ses scènes d’action étaient filtrées par un ensemble de casse-têtes absurdes et insupportables, dans lesquels naviguait un personnage à peine développé, appelé seulement le Protagoniste. Mis

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Raging Fire – L’héritage du cinéma hongkongais

Le dernier film de Benny Chan, qui est décédé d’une tumeur peu après avoir terminé le tournage de ce film, est un grand film qui se penche sur la plus glorieuse tradition du cinéma hongkongais des années 80 et 90, en l’adaptant aux exigences actuelles. Un flic incorruptible. Un autre, son ancien protégé, devenu criminel. Raging Fire c’est l’histoire de deux anciens amis devenus des ennemis jurés. Une histoire de vengeance, plutôt que de vol, ou d’action. Une histoire qui

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Midnight Silence – Poursuite infernale

Un tueur en série psychopathe lâché dans les ruelles désertes de Séoul en pleine nuit, recherchant de nouvelles proies, tombe nez à nez avec une jeune femme sourde-muette qui lui donnera du fil à retordre. Sympathique programme, surtout quand on connaît la capacité du cinéma sud-coréen à proposer des thrillers particulièrement convaincants depuis le début du siècle. Celui-ci ne déroge pas à la règle et se montre d’une efficacité redoutable, même en tant que premier long-métrage de son réalisateur et

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[CRITIQUE] Infernal Affairs – Le film d’action qu’Hollywood espère réaliser

Tout le monde sait que Les Infiltrés est un remake d’un film étranger, non ? Lorsque The Raid et Morse font l’objet de projets destinés aux Américains, les cinéphiles se plaignent. Mais côte à côte, Infernal Affairs et Les Infiltrés se suffisent à eux-mêmes et partagent la même ADN, et pas seulement au niveau de l’histoire. Infernal Affairs est le schéma directeur de Scorsese, et en tant que schéma, il est facile de comprendre pourquoi il tenait tant à en

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[CRITIQUE] Introduction – Les trois temps d’Hong Sang-soo

Il est quelque peu réducteur de constater que Hong Sang-soo, si souvent remarqué pour ses structures en diptyque, semble être entré dans une nouvelle phase de triptyque avec ses deux derniers films : La Femme qui s’est enfuie et maintenant Introduction. Pourtant, il semble assez significatif que les deux films se déroulent en trois épisodes clairement distincts, chacun d’entre eux voyant le personnage principal du film impliqué dans une sorte de rendez-vous. Mais alors que La Femme qui s’est enfuie

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[CRITIQUE] White Building – Un trop plein vertigineux

Faire un premier long-métrage est toujours compliqué. Le premier film d’un réalisateur doit pouvoir mettre en lumière son univers, les thèmes qui lui sont chers, les histoires qu’il veut raconter. Et ce, sans tomber dans le piège d’en faire trop, que ce soit dans le scénario, la réalisation etc… Et bien Kavich Néang tombe malheureusement dans ce piège. Néang, réalise son premier long-métrage avec White Building. Coproduction franco-cambodgienne, le film est un drame, un récit initiatique et un teen-movie, inspiré

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] In the Mood for Love (2001) – Un amour indicible

Alors que le magnifique In the Mood for Love ressort en salles dans sa version restaurée 4K, quoi de mieux que de le redécouvrir sur grand écran, véritable film-synthèse du cinéma du réalisateur hong-kongais. D’une tromperie vécue par deux locataires dans le Hong-Kong des années 60s, Wong Kar-wai perçait à jour tous les enjeux d’un engagement, ici du mariage, vécu à la fois comme une trahison et un enfermement psychologique. Puisqu’il n’est question que de cela dans le long-métrage, des

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[CRITIQUE] Hospitalité – Parasite serait donc un plagiat ?

Le Japon est une société où les mœurs et le décorum sont tout. C’est bon pour la plupart. La politesse est le pétrole qui fait que la société fonctionne bien. Il a ses problèmes parce qu’il peut s’agir d’un beau vernis utilisé pour dissimuler un comportement malveillant ou pour agir comme un bully forçant les gens à agir de certaines façons. Dans un tel environnement, toutes sortes d’émotions négatives comme la paranoïa et la méfiance peuvent se répandre sous la

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] The Cursed Lesson – Mettre de l’horreur pour pas grand chose

The Cursed Lesson semble effleurer un thème sous-jacent sur l’obsession de la société pour le matérialisme et les apparences, ainsi que sur les efforts déployés par les individus pour s’y conformer. Cependant, pour le discerner, il faut plisser les yeux, sauter quelques logiques et se livrer à une gymnastique mentale exigeante. Le film tente de jongler avec diverses idées sans jamais s’engager pleinement dans aucune. Il semble davantage le produit d’un studio que la vision authentique et singulière d’un réalisateur

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C'est fini, snif