Catégorie : 28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Sweet River – C’est comme si on se connaissait depuis toujours

Certains lieux semblent être des réceptacles de tristesse. Dans le drame surnaturel australien Sweet River, ces tragédies s’enlacent, s’entremêlent et se superposent, fragmentant toutes les personnes impliquées. Hanna (Lisa Kay) est déjà brisée avant même d’entrer en scène pour la première fois, se dirigeant vers la petite ville de Billins, une communauté de canne à sucre au milieu de nulle part, chargée d’une histoire amère. Elle soupçonne que son fils a été la proie d’un tueur en série ayant vécu

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] The Cursed Lesson – Mettre de l’horreur pour pas grand chose

The Cursed Lesson semble effleurer un thème sous-jacent sur l’obsession de la société pour le matérialisme et les apparences, ainsi que sur les efforts déployés par les individus pour s’y conformer. Cependant, pour le discerner, il faut plisser les yeux, sauter quelques logiques et se livrer à une gymnastique mentale exigeante. Le film tente de jongler avec diverses idées sans jamais s’engager pleinement dans aucune. Il semble davantage le produit d’un studio que la vision authentique et singulière d’un réalisateur

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[CRITIQUE] Host – attention aux virus

Si jamais un film d’horreur exploitait pleinement la situation actuelle de confinement, c’est bien celui-ci. Au début de la phase de confinement, le réalisateur Rob Savage est devenu viral sur Twitter avec une vidéo de deux minutes dépeignant une réunion Zoom perturbée par une terreur digne de [REC]. Cette séquence a attiré l’attention du directeur général de Shudder, Craig Engler, qui a ensuite contacté Savage pour transformer le court métrage en un long métrage. Le résultat est environ une heure

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[CRITIQUE] Boys from County Hell – Désespérant Vampire

La représentation cinématographique des vampires trouve son origine en grande partie dans l’oeuvre de Dracula, figure la plus illustre de la fiction vampirique. Boys from County Hell s’inscrit dans un cadre que Bram Stoker aurait potentiellement puisé dans une légende locale lors de sa visite en milieu rural à Six Mile High, au cœur des années 1890. Par le truchement de son personnage emblématique, Stoker accéda à la renommée, incitant le petit village à exploiter cette visite mémorable de l’auteur,

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[CRITIQUE] Sputnik – A Ghost Alien

Alien de Ridley Scott a gravé une empreinte indélébile dans le genre de l’horreur spatiale. Il est ardu de ne pas invoquer inévitablement Alien à chaque fois qu’un extraterrestre particulièrement sinistre se profile dans le monde de l’horreur, surtout lorsqu’il est assorti d’une scène d’accouchement macabre. Sputnik tente de s’affranchir de ces comparaisons en offrant une étude de personnages ancrée sur Terre, projetée dans l’ombre lugubre de la guerre froide. Si l’on trouve maints aspects louables dans cette exploration de

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[CRITIQUE] Anything For Jackson – Faire peur les vieux

Le chagrin, le satanisme et la magie noire se déploient en une sinistre trame dans Anything For Jackson, ce film d’horreur canadien mettant en scène deux grands-parents prêts à tout pour ramener leur petit-fils à la vie. L’idée est d’une fraîcheur surprenante : Audrey (Sheila McCarthy) et le Dr Henry Walsh (Julian Richings), un couple de personnes âgées en deuil, kidnappent Shannon Becker (Konstantina Mantelos), enceinte, dans l’intention d’inviter l’esprit de leur regretté petit-fils dans l’enfant à naître. Ils ont

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[CRITIQUE] Archive – le plaisir de la SF

Avez-vous déjà intimé à une création mécanique ou à un logiciel de se “calmer”, de se “détendre” ? Dans Archive, George Almore adresse ces mots à un robot, constatant qu’elle, oui, “elle”, peut choisir de le faire. George est immergé depuis plusieurs mois, voire années, dans un programme de recherche exigeant, où il doit finalement donner vie à un prototype d’Intelligence Artificielle viable. Au cours de cette période, il a également versé des larmes pour son épouse, “morte mais toujours

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[CRITIQUE] Ghosts of War – L’effet fantôme

La Seconde Guerre mondiale semble être un cadre prisé par les cinéastes d’horreur, et le dernier en date à l’exploiter est Eric Bress, revenant pour écrire et réaliser son deuxième film après seize ans. Vous vous souvenez peut-être de son précédent opus, L’Effet Papillon, avec Ashton Kutcher, qui évoquait une tendre nostalgie. Cependant, Ghosts of War ne semble guère promettre un retour triomphal pour le réalisateur. Le récit suit un petit groupe de soldats évoluant dans la France occupée par

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C'est fini, snif