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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La Voix humaine – Ce court-métrage est une porte d’entrée fascinante au cinéma d’Almodóvar

Le court métrage de trente minutes La Voix humaine de Pedro Almodóvar, dont les débuts en anglais sont enivrants, s’inspire « librement » de la pièce de Jean Cocteau, mise en scène pour la première fois à Paris en 1930, à laquelle le cinéaste a fait référence en 1987 dans La Loi du désir, et l’a d’abord inspiré à écrire Femmes au bord de la crise de nerfs en 1988. Après le festival de Venise, New York et Londres, La

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[CRITIQUE] Zack Snyder’s Justice League – on n’était pas prêts

L’odyssée tumultueuse qui se déroule en coulisses derrière Zack Snyder’s Justice League est probablement plus légendaire que tout ce que le cinéaste pourrait concevoir pour l’écran. Depuis la production chaotique de Justice League en 2017 jusqu’à l’essor fulgurant du mouvement #SnyderCut sur les réseaux sociaux, donnant vie à la vision intégrale de Zack Snyder, l’histoire de cette nouvelle épopée de quatre heures est tout à la fois captivante et inédite. L’annonce de la #SnyderCut a immédiatement suscité l’enthousiasme des légions

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[CRITIQUE] Willy’s Wonderland – Les films de vidéo-club, les grosses boucheries : un Cage Movie.

Grâce à la série de jeux vidéo Five Nights at Freddy, le genre «des animatroniques sur le thème des enfants qui se déchaînent» développe lentement son propre sous-genre d’horreur. Willy’s Wonderland est le dernier à avoir emprunté le décor de style Chuck E. Cheese et à lâcher ses personnages animatroniques tueurs sur des victimes sans méfiance. Au lieu de s’appuyer sur la formule d’inspiration du jeu vidéo, cette comédie d’horreur s’appuie fortement sur son humour potache, conscient de lui-même. Le

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[CRITIQUE] Tom & Jerry (2021) – La bouillie visuelle nostalgique qui contentera les enfants ignorants

J’ai passé une grande partie de mon visionnage de ce Tom & Jerry en pensant au regretté Bob Hoskins. Alors que je regardais des acteurs talentueux se frayer un chemin à travers un scénario grinçant qui aurait pu tout aussi facilement être déterré dans une capsule temporelle des années 1990, ou des années 1970 ou des années 1950, et embelli un peu, j’ai pensé à quel point cela devait vraiment être difficile. Hoskins a non seulement «interagi» avec des personnages

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[CRITIQUE] Une affaire de détails – Qu’ils ne faut pas chercher

Dans la scène d’ouverture de ce film, l’échange entre Joe Deacon (incarné par Denzel Washington) et le détective Jimmy Baxter (joué par Rami Malek) évoque une notion essentielle : l’importance des détails infimes. Ces menus éléments, tel un kaléidoscope dissimulant des vérités insoupçonnées, semblent promettre une révélation captivante pour qui saura les scruter avec suffisamment d’attention. Hélas, l’essence même de cette promesse, dans Une Affaire de Détails, ne tarde pas à se révéler aussi décevante que le film lui-même. Signé

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Come True – Cauchemar Retrowave

Les tourments de Sarah, lycéenne en proie à des démons intérieurs, dessinent une toile d’existence marquée par l’évitement de sa mère pour des raisons énigmatiques, la conduisant à osciller entre le refuge de son amie Zoe et les bancs publics des parcs pour y trouver un sommeil sans repos. Son errance se mêle à des épisodes de somnolence en classe, assortis de moqueries de ses pairs, laissant présager un avenir sombre. Cependant, son plus grand fardeau réside dans des cauchemars

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] the Stylist – Trop dégradé, un peu manic

Au cours des cinq dernières années, la réalisatrice et productrice Jill Gevargizian s’est consacrée corps et âme à la réalisation d’un nombre impressionnant de courts métrages. Parmi eux, The Stylist, sorti en 2016, a remporté un succès retentissant et a captivé l’attention des amateurs d’horreur sur le circuit des festivals. En seulement quinze minutes, ce court métrage dépeint l’histoire fascinante d’une coiffeuse solitaire aux penchants morbides pour la collection de cheveux. Ce type précis de pathos meurtrier appelait une expansion.

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Mosquito State – raid Dingue

Dans l’univers des festivals de cinéma, Filip Jan Rymsza, cinéaste d’origine américano-polonaise, s’est distingué en menant à bien l’achèvement en 2018 du film inachevé d’Orson Welles, De l’autre côté du vent. Ce long-métrage, une exclusivité Netflix, a brillé lors de sa première cette année-là, accompagné d’un autre projet de Welles produit par Rymsza, le documentaire HOPPER / WELLES. Le film, à la fois effrayant et intellectuellement stimulant, tranche radicalement avec l’œuvre habituelle de Welles, tout en pouvant être qualifié de

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Sweet River – C’est comme si on se connaissait depuis toujours

Certains lieux semblent être des réceptacles de tristesse. Dans le drame surnaturel australien Sweet River, ces tragédies s’enlacent, s’entremêlent et se superposent, fragmentant toutes les personnes impliquées. Hanna (Lisa Kay) est déjà brisée avant même d’entrer en scène pour la première fois, se dirigeant vers la petite ville de Billins, une communauté de canne à sucre au milieu de nulle part, chargée d’une histoire amère. Elle soupçonne que son fils a été la proie d’un tueur en série ayant vécu

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] The Cursed Lesson – Mettre de l’horreur pour pas grand chose

The Cursed Lesson semble effleurer un thème sous-jacent sur l’obsession de la société pour le matérialisme et les apparences, ainsi que sur les efforts déployés par les individus pour s’y conformer. Cependant, pour le discerner, il faut plisser les yeux, sauter quelques logiques et se livrer à une gymnastique mentale exigeante. Le film tente de jongler avec diverses idées sans jamais s’engager pleinement dans aucune. Il semble davantage le produit d’un studio que la vision authentique et singulière d’un réalisateur

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C'est fini, snif