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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dark Waters & Astrid’s Saints – Lovecraft par mariano baino

Dark Waters et Astrid’s Saints, les deux longs-métrages du réalisateur italien Mariano Baino, sont mis à l’honneur pour la trentième édition de l’Étrange Festival. Trente ans, c’est aussi le temps qui sépare ces deux films d’épouvante, marqués par des influences lovecraftiennes. Dark Waters, 1994 Son premier film est une étrange coproduction : italienne, britannique, mais surtout russo-ukrainienne. Baino situe l’action sur les terres de l’Union soviétique récemment disparue. Elizabeth, l’héroïne, débarque dans un couvent isolé, jadis financé par son père

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[CRITIQUE] Maldoror – le mal de l’horreur

Maldoror est sans doute le projet le plus ambitieux de Fabrice du Welz. Pendant plus de 2h30, le réalisateur retrace l’une des affaires les plus marquantes de l’histoire de la Belgique : la traque de Marc Dutroux. Rebaptisé ici Marcel Dedieu, on suit Paul Chartier, un gendarme incarné par Anthony Bajon, qui, au fil des années, devient de plus en plus obsédé par ce meurtrier. Fabrice du Welz est un cinéaste qui aime flirter avec l’horreur. Certains de ses films,

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[CQL’EN BREF] House of Sayuri (Koji Shiraishi)

Koji Shiraishi est, depuis les années 2000, considéré comme l’un des cinéastes phares de l’horreur, notamment pour son travail autour du found footage, avec des films comme Noroi: The Curse ou Occult. Cependant, il ne se limite pas à ce style. Avec House of Sayuri, il revient à une forme de film d’épouvante plus traditionnelle, en racontant l’histoire d’une famille décimée par le spectre d’une jeune fille hantant leur nouvelle maison. L’expérience de visionnage pourra dérouter certains spectateurs, car il

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[CRITIQUE] La Jeune Femme à l’Aiguille – Sous le noir et blanc, la complaisance

Présenté à Cannes en compétition officielle, La Jeune Femme à l’Aiguille marque une rupture nette avec le style habituel de Magnus von Horn. Oubliées les influenceuses de Sweat, place à la Scandinavie des années 1910 et à une esthétique en noir et blanc. On y suit Karoline, une ouvrière cherchant à survivre dans le Danemark d’après-guerre, errant de logements miteux en relations désastreuses. Si elle est un personnage fictif, elle croise le chemin de Dagmar Overbye, une figure historique tristement

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[CRITIQUE] Langue étrangère – Fragments d’un dialogue impossible

Langue étrangère de Claire Burger transcende les conventions du film d’apprentissage ou de la chronique adolescente pour devenir une métaphore subtile du couple franco-allemand. C’est une œuvre où malentendus et espoirs, tout comme les deux nations qu’elle évoque, oscillent entre rapprochement et incompréhension. Cette tension permanente, ce décalage entre intentions et perceptions, nourrit une œuvre captivante, ancrée dans une exploration de l’altérité et du dialogue interculturel. Le synopsis officiel, qui évoque la correspondance entre Fanny, Française, et Lena, Allemande, n’est

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[CRITIQUE] Monsieur Aznavour – La bohème ? Non, la galère !

Si l’on devait résumer Monsieur Aznavour en une phrase, ce serait probablement : « un biopic raté qui s’auto-saborde avec une ambition mal placée et une paresse scénaristique exaspérante. » Non seulement il n’apporte rien de révolutionnaire, mais il échoue, pire encore, à rendre hommage à l’un des plus grands artistes français. On devrait plutôt parler d’une catastrophe industrielle. Conçu pour plaire aux masses, il se révèle non seulement fade, mais également complètement déconnecté de l’essence même de son sujet. Mais pourquoi

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[CRITIQUE] Schirkoa : In Lies We Trust – Utopie en Papier Mâché et Autres Déboires Animés

Curieux projet que Schirkoa : In Lies We Trust, réunissant sous des sacs en papier des figures emblématiques du cinéma français comme Asia Argento et Golshifteh Farahani, ainsi que du cinéma indien avec Karan Johar, l’un des producteurs et réalisateurs les plus influents de Bollywood. En tendant bien l’oreille, on peut même reconnaître la voix de Gaspar Noé. Mais d’où vient cette œuvre ? À l’origine, c’est est un roman graphique. Son créateur, Ishan Shukla, a d’abord réalisé un court-métrage

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[CRITIQUE] Exhuma – Déterrer le passé

Exhuma est un film très attendu par les aficionados du cinéma sud-coréen. À ce jour, il s’agit du plus gros succès de l’année en Corée du Sud, avec plus de 11 millions d’entrées. Des chiffres qui font rêver, notamment en France, où l’on aimerait voir nos films de genre connaître un tel engouement. Son réalisateur, Jang Jae-hyun, déjà reconnu pour ses incursions dans l’horreur et le fantastique avec ses deux précédents longs-métrages, semble ici décupler ses ambitions. Son long-métrage est

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[CRITIQUE] L’I.A. du mal – Error 404

L’I.A. du mal tente de s’inscrire dans la longue tradition des œuvres où l’intelligence artificielle, créée pour nous faciliter la vie, se retourne contre ses créateurs. À l’image de HAL dans 2001 : l’Odyssée de l’espace, ce long-métrage de Chris Weitz, produit par Blumhouse, essaie de capturer nos angoisses face à la technologie. Pourtant, il finit par illustrer une autre peur : celle d’un cinéma d’horreur contemporain vidé de sa substance, habillé de thèmes modernes mais sans réelle profondeur. L’histoire

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[CQL’EN BREF] Peg O’ My Heart (Nick Cheung)

Peg O’ My Heart est le quatrième long-métrage réalisé par Nick Cheung, acteur vétéran ayant joué dans certains des meilleurs films de Johnnie To, ainsi que dans le remarquable On the Edge d’Herman Yau au début des années 2000. Le film raconte les troubles du sommeil et les hallucinations vécues par un chauffeur de taxi, Choi San-keung, et son médecin, le Dr. Man. Alternant constamment entre rêve et réalité, et les brouillant souvent, il peine à développer son intrigue de

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C'est fini, snif