Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Ennio – De l’hommage à l’hymne

Ennio Morricone est décédé le 6 juillet 2020, laissant derrière lui un héritage musical des plus riches. Concrétisant son rêve d’enfance à savoir devenir compositeur, il a eu un parcours semé d’embûches qui n’est pas sans évoquer tous les préjugés retrouvés sur la composition pour les films. Le documentaire Ennio revient depuis la toute enfance, film après film sur le parcours de cet immense artiste. Accompagné par les témoignages du musicien lui-même, et de bien d’autres personnalités reconnues, il s’agit

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Decision To Leave – Un retour amoureux et amer aux polars noirs passés

6 ans après le succès de Mademoiselle, Park Chan-wook revient avec Decision to Leave, un thriller romantique, largement inspiré de Basic Instinct, puisque l’on suit un policier qui enquête sur une femme qu’il suspecte d’avoir tué son mari, mais pour laquelle il développe une certaine attirance. Marchant sur les pas de Verhoeven, et par extension d’Hitchcock et son Vertigo (qui lui a donné envie de faire du cinéma), Park Chan-wook raconte, notamment dans la première partie du film, l’obsession d’un

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Armageddon Time – Un prince à New York

Après s’être rendu dans la jungle et l’espace pour ses deux derniers films, le réalisateur James Gray est revenu à New York (où il a tourné tous ses films avant The Lost City of Z) pour son huitième long métrage, Armageddon Time. Il s’agit d’un projet profondément personnel pour Gray, qui le situe dans sa ville natale de Flushing, dans le Queens, et le base sur ses propres expériences de jeunesse dans un foyer juif, sur les problèmes avec ses

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Sundown – Franco est fidèle à ses habitudes

Sorte de bad boy autoproclamé du cinéma des festivals internationaux (on le voit sur le tapis rouge en blouson de moto en cuir), le cinéaste mexicain Michel Franco a bénéficié des faveurs des programmateurs du monde entier, ses œuvres étant presque toujours présentes à Cannes ou à Venise. Comparé à Michael Haneke dès le début de sa carrière, Franco se spécialise dans les contes moraux mesquins qui traitent de la capacité humaine à la violence et à la cruauté d’une

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Mascarade – Une lourde gueule de bois

Lorsque Margot (interprétée par Marine Vacth) rencontre une fin tragique, victime de la jalousie d’un amant, Simon (incarné par François Cluzet), alors qu’elle réside dans un somptueux établissement aux côtés de son compagnon Adrien (campé par Pierre Niney), cet événement marque le début d’un procès où la parole de quelques témoins dessine les contours d’une machination complexe. Dans ce récit, une vaste galerie de personnages peu recommandables se trouve impliquée. Margot et Adrien, deux individus animés par l’art de l’escroquerie,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Irréductible – Irrésistiblement taquin

Ça ne date pas d’hier d’avoir des comiques français exerçant le lourd métier de metteur en scène. Même si cela ne présage pas du bon, nous devons admettre qu’ils parviennent à apporter un vent frais au paysage cinématographique des comédies “populaires” français. De tête, je peux citer le très agréable Tout le monde debout (premier film de Franck Dubosc) où encore le fendard Fatal de Michaël Youn (qui signera quelques années plus tard le sympathique Divorce Club). Ces diverses comédies

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Compétition Officielle – Palme d’Or pour le nouveau Cohn-Duprat

On l’aura attendu ce Compétition Officielle, qui porte très bien sans nom pour une œuvre en compétition à la Mostra de Venise, au festival international du film de San Sebastian et même au festival du cinéma européen des Arcs 2021 (ou des petits chanceux ont donc pu le découvrir là-bas en avant-première). Il faut dire qu’avec son duo de réalisateur, Mariano Cohn et Gaston Duprat, des spécialistes d’un humour particulier qui consiste à faire s’étendre les scènes jusqu’à l’absurde, on

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Buzz l’Eclair – Un au-delà

Le dernier né des Studios Pixar a déçu une grande partie de la critique française. La raison étant évidente : l’histoire est trop simple. A regarder dans l’histoire du studio d’animation américain, les films ne divisent jamais autant que lorsque le scénario est une réitération déjà aperçue sur une autre œuvre. Pourtant, cela serait dommage de résumer Lightyear à un produit estampillé Disney, se servant d’un héritage acquis à la cause pour capitaliser davantage sur le succès de la franchise Toy

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Amsterdam – Un bruit et rien de plus

Il y a un moment dans les premières minutes d’Amsterdam où l’on réalise que les personnages ne vont jamais s’arrêter de parler. Même lorsque tous les personnages de la scène ont la bouche fermée, il y a de la narration. Parfois, la narration est une exposition longue, inutile et envahissante, et d’autres fois, ce sont les observation nombrilistes et solennels d’un ou plusieurs personnages. C’est tellement étouffant, non seulement pour nous mais aussi pour l’histoire. Il y a tellement de

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Seule la joie – Un voyeurisme d’une beauté singulière

Tomber amoureux peut être excitant, amusant et ludique. Cela peut aussi être difficile, compliqué et frustrant. Cela peut être rapide ou lent, mais c’est presque toujours effrayant. S’ouvrir à quelqu’un peut être une perspective intimidante, surtout s’il y a des parties de soi et de sa vie que l’on n’a pas encore totalement acceptées. Le premier film d’Henrika Kull, Seule la joie, résume bien ce processus. Il s’agit d’une réflexion pleine de retenue sur l’intériorisation de l’acceptation de soi et

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif