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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Creation of the Gods I: Kingdom of Storms – coup d’état divin

Adapté du célèbre roman L’Investiture des Dieux il y a 4 siècles, contant l’une des plus grandes légendes chinoises, sur fond de réalité historique, Creation of the Gods: Kingdom of Storms est le premier volet d’une trilogie, ayant cartonné en Chine (60 millions d’entrées), et qui arrive dans nos salles exclusivement ce week-end du 10-11 février. Une fresque historique visant à raconter la prise de pouvoir des Zhou sur le cruel Roi Shang, et à familiariser un plus large public

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[CRITIQUE] They Shot the Piano Player – Tirer sur la pertinence

L’héritage d’un musicien vénéré s’épanouit dans la profusion de récits que déploie They Shot the Piano Player. Les compagnons et proches de Francisco Tenório Júnior dévoilent des souvenirs intimes d’une figure éminente, presque effacée de la scène de la Bossa Nova, dont l’ascension fulgurante fut tragiquement interrompue par son départ en 1976. Toutefois, l’histoire tragique de Tenório est avilie par l’utilisation du jeu d’animation, une technique efficace dans de nombreux docudrames contemporains tels que ceux réalisés par Ari Folman (Valse

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[CRITIQUE] Green Border – Filmer le pire ne le rend pas meilleur

Il est indéniablement ironique de conter une narration dépourvue de toute subtilité morale, dressée en une dichotomie manichéenne. En simplifiant à l’excès une problématique politique et humanitaire complexe, le drame d’Agnieszka Holland, Green Border, manifeste indubitablement des intentions nobles, toutefois, il s’appuie excessivement sur la culpabilisation des individus Blancs, au détriment de sa valeur artistique. Ce long-métrage, prolixe et péremptoire, initialement conçu pour susciter l’attention envers une authentique crise humanitaire aux confins de l’Europe, s’apparente davantage à un marteau massif

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[CRITIQUE] Race for Glory: Audi vs. Lancia – course toujours

Que penser d’un long-métrage dépeignant une biographie, mais qui, d’emblée, expose les artifices de sa créativité narrative ? On pourrait légitimement escompter une œuvre affranchie des clichés éculés inhérents aux biographies, dont la lassitude nous a accablé. Pourtant, l’expérience offerte par Race for Glory: Audi vs. Lancia ne s’accorde guère avec ces attentes. Il s’agit d’un drame de course qui s’avère incapable de saisir la frénésie du circuit, l’âme brûlante de la vitesse, ou l’ardent désir de triomphe. En effet,

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[CRITIQUE] Nuit Noire en Anatolie – L’angoisse des regards

Nuit Noire en Anatolie, l’une des deux réalisations de cette année par le cinéaste Özcan Alper, qui n’avait pas offert de nouvelle œuvre depuis 2015 (le premier étant sorti en septembre dernier sur Netflix, sous le titre Le Festival des Troubadours), plonge profondément dans le méandres de la cancel culture en Turquie. L’histoire s’initie par un coup de téléphone inattendu à Ishak, sept ans après son départ de la petite ville, suite aux tragiques événements de cette nuit mémorable, l’informant

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[CRITIQUE] Argylle – Arrrg ! aïe.

Matthew Vaughn, réalisateur de renom, laisse son empreinte au cours de la dernière décennie. Si l’on doit rappeler ses débuts prometteurs avec le respectable Layer Cake en 2004, il convient d’admettre que sa véritable ascension en tant que cinéaste ne se concrétise qu’en 2010, lorsqu’il adapte la bande dessinée Kick-Ass. Dès ce moment, le metteur en scène révèle son inclination pour le récit pulp et l’univers des comics. En transposant cet ouvrage américain audacieux sur grand écran, il nous offre

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[CRITIQUE] La Zone d’Intérêt – Ne pas oublier

Les œuvres cinématographiques sur la Seconde Guerre Mondiale ne manquent pas, y compris celles regardant la Shoah. Jonathan Glazer s’est affirmé en tutoyant les récits où l’incompréhension règne entre les individus, certains en marge d’autres groupes sociaux. La Zone d’Intérêt reprend le roman de Martin Amis, où la famille d’un commandant de la SS vit paisiblement à côté du camp d’Auschwitz. Leur vie semble ne jamais être aussi active que la nuit, alors que l’horreur se confond dans le ciel.

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[CRITIQUE] A Man – C’est la mer qui prend l’homme

Dans le cadre élégant et énigmatique du cinéma japonais, A Man de Kei Ishikawa, adapté du roman de Keiichiro Hirano, se dévoile comme un bijou de réflexion sur l’identité et la quête de soi, émaillé d’une ironie poétique. Au cœur de ce récit, le personnage de Rie (Sakura Ando), veuve et employée dans une boutique de fournitures artistiques, élève seule son jeune fils Yuto après un divorce douloureux. Sa rencontre avec Daisuke (Masataka Kubota), un client timide et amateur de

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[CRITIQUE] Un coup de dés d’Yvan Attal – assurance sur l’amorphe

Mais quelle folie nous pousse à parler d’un film d’Yvan Attal en 2024 ? Non pas que le bonhomme soit mauvais acteur mais pour sûr un cinéaste moyen. En témoigne le souvenir de Le Brio, fable réactionnaire pour prime time sur TF1 où un boomer d’Assas apprenait la vie à une étudiante de Créteil. Vision nauséabonde paternaliste et symbole d’un des pires concepts du cinéma français, à savoir le bourge qui dresse le pauvre. Fanny Ardant (Ma France à moi)

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[CRITIQUE] Mambar Pierrette & Les Prières de Delphine – Portraits véritables

Mambar Pierrette et Les Prières de Delphine sont deux films remarquables qui sondent les vies de femmes plongées dans l’adversité aux quatre coins du globe. Le premier nous convie à une exploration captivante de Mambar, une mère célibataire résiliente évoluant à Douala, au Cameroun, tandis que le deuxième nous livre un poignant tableau de la vie de Delphine, une jeune Camerounaise établie en Belgique. Ce qui singularise Mambar Pierrette, c’est sa célébration de la quotidienneté. Ce drame, malgré ses modestes

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C'est fini, snif