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Catégorie : AUJOURD’HUI, LE CINÉMA

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Quitter La Nuit – Trouver Le Jour

Encore aujourd’hui, les femmes sont régulièrement exposées aux risques de comportements problématiques masculins. À tout moment, même lorsque nous souhaitons rentrer de soirée avec l’homme qui, aux premiers abords, semblait être le parfait gentleman, nous ne sommes pas en sécurité. C’est l’histoire que Delphine Girard a mise en scène dans son court-métrage Une Soeur en 2018, et qu’elle a élargi quatre ans plus tard dans son premier long-métrage Quitter la nuit. Le film débute sur une longue séquence riche en

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[CRITIQUE] Black Flies – Sombrer en lourdaud

Black Flies, adaptation du roman éponyme de Shannon Burke, s’impose comme une plongée ténébreuse et oppressante dans l’univers impitoyable des secouristes évoluant dans les rues inhospitalières de New York. Le film s’ouvre sur le jeune novice au visage angélique, Ollie Cross (Tye Sheridan), émergeant d’un cauchemar à l’arrière d’une ambulance, pour ensuite plonger directement dans un cauchemar éveillé quelque part entre Brownsville et East New York. Le personnage, qui ressent visiblement un complexe de « Jésus des rues », porte une veste

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[CRITIQUE] Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire – Terre et Tête Creuses

Il y a trois ans, Godzilla vs Kong s’est vu privé d’une sortie dans les salles françaises, alors que leur réouverture post-pandémie était imminente. Bien que la qualité artistique du film semblât discutable, il aurait été préférable de voir ces deux monstres se battre sur grand écran, ce qui aurait bénéficié au box-office hexagonal. La suite, intitulée Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (remarquez le subtil remplacement du « versus », indiquant la fin de leur affrontement), arrive cette fois-ci au

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[CRITIQUE] Une Famille – Sur les traces de « lui »

Il a été estimé que la plupart des actes d’agression sexuelle à l’égard des enfants émanent non pas d’étrangers, mais plutôt de personnes familières ou intégrées à leur cercle domestique. Un constat que Christine Angot appréhende avec une intimité saisissante, ayant elle-même été victime des sévices de son père durant son adolescence. Cette sombre réalité fut d’abord dépeinte dans son œuvre d’autofiction Inceste, publiée en 1999, qui suscita maintes controverses tout en récoltant des récompenses pour sa représentation franche et

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[CRITIQUE] Drive-Away Dolls – Odyssée saphique qui pique

Pas fâchés, les frères Coen ont néanmoins exprimé le besoin de vaquer à leur cinéma séparément après trente-cinq ans de collaboration artistique. Nulle raison de s’affoler, le divorce est temporaire, mais ce bref revirement n’en est pas moins pertinent pour ce qu’il raconte du binôme. Pour Joel, le plus fidèle des deux, la rupture fut suivie d’une adaptation du célébrissime Macbeth, vendue dans un noir et blanc radieux, remplie d’ombres expressionnistes et récitée à la virgule près. Pour Ethan, le

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[CRITIQUE] La Jeune fille et les paysans – La belle et les bêtes

La création cinématographique s’érige en un défi captivant, où l’art réside dans l’harmonie parfaite des éléments en présence. Chaque récit requiert un style qui lui est propre, où l’audace et la nouveauté défient toute tentation de répéter les succès passés. Cette inclination, parfois perceptible chez certains éminents réalisateurs, soulève la question : est-il vraiment nécessaire que chaque œuvre de Quentin Tarantino s’inscrive dans une narration non linéaire ? Il semble que cette attente, bien que désormais coutumière, ne soit pas

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[CRITIQUE] Pas de Vagues – Autopsie d’un kebab

Dans Pas de vagues, le récit reflète les expériences intimes de Teddy Lussi-Modeste, réalisateur et co-scénariste avec Audrey Diwan, à travers le personnage de Julien, interprété par François Civil. Julien, pédagogue, se retrouve accablé d’accusations de harcèlement, ourdi par une élève, Leslie. Au seuil du second acte, une collègue adresse à Julien ces mots incisifs : “Tu as payé des kebabs avec ton fric, parce que oui, c’est ça l’origine du problème.” Assurément, ce kebab cristallise les tourments à venir.

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[CRITIQUE] S.O.S. Fantômes : La Menace de glace – Polluer nos esprits

À quel moment de votre vie avez-vous saisi que l’antagoniste du Ghostbusters original d’Ivan Reitman était, en fait, l’Agence de protection de l’environnement ? Cela réside au cœur même du film, sans nécessiter d’analyse subtile, avec cette agence gouvernementale représentée par le bureaucrate plaintif Walter Peck (incarné par le perpétuel acteur des années 1980, William Atherton), osant remettre en question le bien-fondé d’une bande de marginaux bardés de technologie, s’égosillant dans les rues bondées, armés de pistolets laser faits maison

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[CRITIQUE] Alienoid (Les Protecteurs du futur) – Spatiotemporel

Certains récits se révèlent trop vastes pour être contenus en une seule pellicule. Débordant d’idées conceptuelles révolutionnaires et de jeux temporels, Alienoid, conçu par le talentueux scénariste et réalisateur coréen Choi Dong-hoon, n’est qu’un prélude à une épopée cosmique tentaculaire. Il séduit par ses tableaux visuels, son rythme endiablé et sa touche comique subtile, tissant habilement une trame narrative alliant l’héritage historique à la science-fiction moderne. En Corée du XIVe siècle, durant la dynastie Goryeo, Muruk (interprété par Ryu Jun-yeol),

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[CRITIQUE] Kung fu panda 4 – C’est po de bol

L’année 2024 ne sera pas l’année où Dreamworks freinera sa cadence de sorties. Depuis 2021, le studio d’animation sort au moins deux films par an et propose à ses spectateurs des réussites mais aussi des déconvenues. L’année 2023 était bien triste avec les plus que minables Ruby, l’ado Kraken et Les Trolls 3. L’année 2024 n’a pas démarré de la meilleure des manières pour le studio avec La Nuit d’Orion. La nuit de ? Non, vous ne voyez pas ?

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C'est fini, snif