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Catégorie : ANALYSE

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[ANALYSE] Irréversible – Le Temps et le rêve

Alex (Monica Bellucci) se sent étouffée et veut désespérément quitter la fête. Son nouveau petit ami, Marcus (Vincent Cassel) est trop extravagant dans son comportement. Sa consommation de drogues et sa coquetterie semblent hors de contrôle, ce qui la met dans l’embarras. Son ex-petit ami, Pierre (Albert Dupontel), a une curiosité masochiste à leur égard, ce qui la met mal à l’aise. Elle les abandonne donc tous les deux en décidant de quitter la fête et de rentrer chez elle.

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[ANALYSE] A Girl Walks Home Alone at Night – La femme vampire, une opposition entre la peur et le désir

Avec Twilight, le mythe du vampire s’est enlisé dans une ornière, enterrant ce qui avait été une légende sans fin et richement développée dans un réservoir d’angoisse adolescente et de romance pas très inspirante. On ne pouvait pas s’en vouloir de regarder les vampires avec un sentiment de lassitude. Avec les vampires plus cool que vous de Jim Jarmusch dans Only Lovers Left Alive et A Girl Walks Home Alone at Night d’Ana Lily Amirpour, cependant, 2014 a heureusement marqué

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[ANALYSE] Les Sept Samouraïs – Le chanbara ultime ?

Akira Kurosawa était un metteur en scène de génie, on le sait. Fervent admirateur du cinéma américain de John Ford et de l’écriture de William Shakespeare, ce n’est pas par hasard qu’il affectionnait tant le genre du chanbara (film de sabre japonais) qui lui permettait de revisiter ses influences majeures (voir les shakespeariens Ran et Le Château de l’Araignée, la mise en scène de John Ford pour les grands angles et la construction des récits) tout en leur apportant sa touche personnelle.

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[ANALYSE] Un pays qui se tient sage – Faire du réel un acte de cinéma.

Truffaut disait du cinéma qu’il était “un mélange parfait de vérité et de spectacle.” Ainsi débutons nous sur un regard, celui du spectateur face à un écran de cinéma, écrasé par les images du réel, et embrassant toutes les problématiques que l’image questionne. Ici, c’est par le regard du mutilé sur cette projection nous confrontant directement à l’objet de sa blessure que commence le documentaire. S’ensuit alors deux vidéos en réponse à la première. L’une prend la défense des forces

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[ANALYSE] Top Gun – Tony Scott, Tom Cruise et propagande

Ardemment admiré pour son travail de cascadeur aérien de pointe, régulièrement usurpé pour sa sottise égoïste, et constamment critiqué pour son chauvinisme incessant, Top Gun a laissé derrière lui tout un labyrinthe et un héritage stratifié depuis sa sortie originale en 1986. Malgré l’accueil critique initial mitigé (y compris les casseroles qui l’ont qualifié de « propagande pro-militaire »), le classique cinématographique de Tony Scott a captivé la culture d’une manière que peu de films font. Il a fini par

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[ANALYSE] Ad Astra – Au Cœur de James Gray

« Le futur proche. Une période d’espoirs et de conflits. L’humanité se tourne vers les étoiles pour chercher une forme de vie intelligente et la promesse du progrès. » C’est par ces mots que James Gray ouvre Ad Astra, son septième film, en 2019. Roy McBride, un explorateur de l’espace incarné par Brad Pitt, a pour mission de retrouver son père impliqué dans un projet qui pourrait détruire tout le système solaire. De la Terre à Mars, en passant par la Lune

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[ANALYSE] Lucy – Rebranchez votre cerveau

Lucy est l’un des blockbusters les plus intrigants et psychédéliques du 21e siècle. S’inscrivant dans la lignée de Limitless, le film de Bradley Cooper sur un homme qui découvre par hasard une pilule lui permettant d’utiliser 100 % de ses capacités cérébrales, Lucy explore le fantasme hypothétique d’un individu doté de superpouvoirs intellectuels inexploités. Réalisé par Luc Besson, le film mêle les codes du genre gangster/shoot-’em-up à la sémiotique de la science-fiction pour obtenir un effet unique : visualiser le

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[ANALYSE] Pat Garrett et Billy le Kid – Apprendre à faire le deuil

Après le succès des Chiens de paille ou encore de Guet-apens, Peckinpah revient à son genre de prédilection, le western, cette fois-ci en reprenant le mythe américain du shérif Pat Garrett et du bandit Billy The Kid. Avec James Coburn (Pat Garrett) et Kris Kristofferson (Billy) dans les premiers rôles, le film intrigue surtout à sa sortie pour sa bande originale, spécialement composée par Bob Dylan, qui tient son premier rôle au cinéma, incarnant Alias, compagnon de route de Billy. 

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[ANALYSE] Le jour se lève – Social et politique

Considérés comme l’âge d’or du cinéma français, les années 1930 ont vu émerger de nombreux réalisateurs de talent tels que Jean Renoir, Jean Grémillon, Julien Duvivier ou encore Marcel Carné, qui nous intéresse aujourd’hui. Sorti en juin 1939 en France, Le Jour se lève signe la quatrième collaboration entre Carné et Prévert, à qui l’on devait un an auparavant les dialogues du sublime Quais des Brumes dont la réplique “T’as de beaux yeux tu sais” est aujourd’hui inscrite au rang de

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[ANALYSE] La Communion – La grâce éternelle

2019 fut une année fructueuse pour le cinéma, conjuguant succès critiques et commerciaux, avec des œuvres telles que Parasite de Bong Joon-ho, Once Upon A Time in Hollywood de Tarantino ou encore Les Misérables, de Ladj Ly. Mais cette abondance de film en occulta d’autres et La communion, ou Boże Ciało en polonais (qui signifie littéralement Corpus Christi en polonais – d’où le titre anglais – soit le corps du christ en latin) fait parti de ces films reclus. Alors

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C'est fini, snif