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Catégorie : 46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Shiva Baby – Bombe de Famille

L’histoire prend racine en 2017, lorsque Emma Seligman, alors immergée dans ses études cinématographiques à l’Université de New York, donne naissance à Shiva Baby dans le cadre de son projet de thèse. Ce court-métrage trouve son inspiration à la croisée de deux sources : les expériences personnelles de Seligman lors de shivas précédents et ses interactions avec des camarades de NYU entretenant des relations avec des « sugar daddies » pour subvenir à leurs besoins. Fusionnant ces deux thématiques, Seligman

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Slalom – Non, c’est non

Une fois immergés dans le monde professionnel, certains s’imaginent dotés de privilèges particuliers quant à leur manière de traiter leurs pairs. L’argent, le succès, la renommée, tous ces éléments entrent en jeu, faisant naître des voix impérieuses, des humiliations sournoises et des démonstrations de pouvoir. À quinze ans, Lyz Lopez, incarnée par Noée Abita, accède à une prestigieuse académie de ski de compétition, où son entraîneur, Fred, campé avec brio par Jérémie Renier, démontre un intérêt excessif, voire intrusif, pour

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] ADN – Iden Qui t’es ?

Le film de Maïwenn se distingue par un travail empreint de quiétude et de contemplation, explorant la manière dont le pouvoir de la perte douloureuse peut éclairer l’amour et nos origines. Il ne se contente pas de briser les mythes ou les conventions cinématographiques, mais offre également une rare représentation de familles qui chérissent et respectent leurs aînés, une rareté dans le paysage cinématographique américain. À travers cet événement, l’affection tendre envers un grand-parent et la perte de cette affection,

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[CRITIQUE] Uncle Frank – Pas celui des repas de Noël

Récompensé du Prix du Public au festival de Deauville en 2020, Uncle Frank s’est révélé être l’antidote réjouissant de la compétition, un film qui a su fédérer les spectateurs. Dans une époque marquée par les discordes face à la diversité, l’art offre aux créateurs une tribune pour véhiculer des messages de paix et de tolérance, suscitant ainsi des prises de conscience et des changements. Récemment, nous avons évoqué le Miss, réalisée par Ruben Alves, qui, elle aussi, peut porter ce

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[CRITIQUE] Résistance – Trop de bruit

La résistance se présente sous des auspices si irritants qu’il évoque la puanteur criminalisée de l’année précédente, Harriet. Le film de Jonathan Jakubowicz, bien qu’il n’atteigne pas le degré de ridicule inhérent au scénario et à la qualité feuilleton de Harriet, bouscule des éléments narratifs qui, malgré leur potentiel, s’avèrent discordants. Il s’efforce sans succès de concilier les débuts du légendaire artiste mime Marcel Marceau en tant que jeune acteur avec son rôle essentiel au sein de la résistance française

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[CRITIQUE] Critical Thinking – l’échec est mat

Il fut un temps où les récits véridiques et inspirants captivaient les esprits, leur éclat rayonnant sur les planches à maintes reprises. Cependant, avec le temps, ce genre s’est édulcoré, dilué jusqu’à perdre de sa superbe, laissant nombre de ses représentations éclipsées par une exécution médiocre. Le défi réside désormais dans la quête d’un angle d’intérêt humain, frais et captivant. Quant à la précision ou à l’ampleur de l’enrobage sucré présent dans l’œuvre Critical Thinking de John Leguizamo, il demeure

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C'est fini, snif