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Mois : mai 2024

FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Oh, Canada ! – Rédemption, ou pas

Après sa trilogie de la rédemption composée de Sur le chemin de la rédemption, The Card Counter et Master Gardener, il était intrigant de se demander où l’éminent Paul Schrader allait nous emmener avec Oh, Canada !, adaptation du roman éponyme de Russell Banks. Ce récit relate l’interview ultime de Leonard Fife (incarné par Richard Gere), célèbre documentariste canadien, décidé à révéler enfin toute la vérité sur sa vie. Cette confession est filmée sous les yeux de sa dernière épouse,

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CQL'EN BREF

[CQL’EN BREF] The Surfer (Lorcan Finnegan)

La trajectoire artistique de Nicolas Cage demeure une énigme, particulièrement au cours de ces dernières années où il semble s’orienter vers des rôles plus riches en substance, incarnant des personnages plus ambigus, tout en préservant ce qui constitue son succès : ses expressions faciales mémorables. C’est assurément sur la base de cet argument que le réalisateur Lorcan Finnegan a su persuader la méga star de s’engager dans son tout dernier projet : The Surfer. À mi-chemin entre l’esprit de “Brice

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] La Belle de Gaza – Regard magique

Il n’y a rien de plus beau que de voir Yolande Zauberman continuer à filmer amoureusement ses sujets. Avec La Belle de Gaza, elle retrouve ce style si singulier que l’on a découvert dans la merveille qu’est Clubbed to Death, où l’on suit, dans une fiction, les (més)aventures et déambulations d’Élodie Bouchez durant toute une nuit au sein d’une boîte de nuit (et aux alentours). C’est quand elle filme une femme déambuler la nuit entre les lumières vives et les

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ACTUALITÉ CINÉMA - EN SALLES, (S)VOD, etc..

[CRITIQUE] City of Darkness – Choc mandale

Ce qui fascine véritablement dans City of Darkness (Twilight of the Warriors: Walled In en version originale), c’est la manière dont Soi Cheang, cinéaste hongkongais à qui l’on doit le récent Limbo, transcende la douloureuse réalité qu’il dépeint pour offrir des scènes d’action à la fois fantasques et violentes. Nous sommes transportés dans les années 80, au cœur de l’unique territoire de Hong Kong échappant à la juridiction britannique : la redoutable Citadelle de Kowloon, une enclave abandonnée aux gangs

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CQL'EN BREF

[CQLC’EN BREF] Ce n’est qu’un au revoir (Guillaume Brac)

Guillaume Brac, c’est un réalisateur qui est allé sur beaucoup de terrains et qui n’a pas peur d’en changer. Débutant avec des court-métrages, il a tout au long de sa carrière alterné entre le documentaire et la fiction. À l’Abordage son dernier long, avait fait un peu de bruit à sa sortie. Et si avec son nouveau film, Ce n’est qu’un au revoir, Brac délaisse l’histoire fictionnelle et romancée, il place encore une fois sous sa caméra de jeunes personnages.

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Megalopolis – Apocataclysme Now

Après une gestation qui s’étend sur plus de deux décennies, Megalopolis, l’œuvre tant espérée de Francis Ford Coppola, a traversé un périple semé d’embûches tout au long de sa genèse. Pour assurer son financement, l’illustre réalisateur a dû se résoudre à céder son château vignoble, une décision empreinte de l’amertume des sacrifices consentis au nom de l’art. Une fois les projecteurs braqués sur le plateau, le tumulte des caméras n’a pas apaisé les tourments. Des obstacles surgirent, des querelles éclatèrent,

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] When the Light Breaks – L’autoroute perdue

Dans nos souvenirs se dessine invariablement le tracé de Lost Highway, cette longue voie asphaltée où les lignes jaunes filent à une allure si frénétique qu’elles nous ensorcellent autant que les protagonistes de l’histoire. Cependant, dans When the Light Breaks, le réalisateur islandais Rúnar Rúnarsson subvertit habilement cette influence pour narrer une réalité plus ancrée. Après une conversation entre amants, au bord de l’océan, sous un crépuscule orangé évoquant celui de Waves de Trey Edward Shults, surgit un long plan,

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[CRITIQUE] The Hyperboreans – Chili con Nazis

Cristóbal León et Joaquín Cociña avaient fait sensation avec La Casa Lobo en 2018, en remportant divers prix notamment à Annecy. S’il a fallu attendre 6 ans pour un nouveau long-métrage, les deux réalisateurs chiliens n’ont pas pour autant chômé. Quelques court-métrages créés dans ce laps de temps mais surtout une participation remarquée sur le film Beau is Afraid d’Ari Aster. Eh oui, ce sont eux les animateurs du passage en animation du film. León et Cociña se sont donc

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FESTIVAL DE CANNES (2024)

[CRITIQUE] Les Fantômes – En moins, Ces faits

Un simple regard vers l’horizon parvient parfois à dissiper les illusions que nous tissons autour d’une création cinématographique. Dès que l’écran se pare des traits d’Adam Bessa, l’incarnation du protagoniste de Les Fantômes conçu par Jonathan Millet, et que résonne l’assertion fière “Inspiré de faits réels”, le voile se déchire sur la scène à venir. À cet instant, une intuition se dessine : la pellicule ne saurait dévoiler davantage que les mots déjà murmurés. Nous suivons ainsi Hamid, membre d’une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Deuxième Acte – Railler le cinéma

Dans Les Acteurs, Jean-Pierre Marielle doutait de son talent et son utilité, ses collègues ne le rassuraient pas non plus. Ce n’est pas si surprenant que Quentin Dupieux affiche un sujet plus ou moins proche que celui qu’évoquait Bertrand Blier. La critique de l’artificialité du cinéma est omniprésente dans sa carrière, entre brisements de quatrième mur (Rubber) et décalage entre le réel et la fiction (Réalité). En ouverture du Festival de Cannes, Le deuxième acte place des problématiques actuelles de

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C'est fini, snif