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Mois : mars 2024

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Chroniques de Téhéran – Tandis que le peuple éprouve qu’il est grand

Alors qu’il était simplement venu récupérer son permis de conduire, Farbod se voit contraint de dévoiler progressivement le tatouage couvrant son bras gauche. L’agent administratif doit en effet s’assurer que celui-ci ne contrevient pas aux règles politiques et religieuses. Le jeune homme s’exécute et laisse apparaître son bras, le poing levé vers l’extérieur, orgueilleux. Une posture caractéristique des mouvements de libération et qui relie directement ce personnage aux luttes démocratiques qui animent l’Iran. Malgré la violence de la répression étatique,

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Un Vampire à Brooklyn – Wes cramé

Il semble que les cinéastes aient égaré l’art de concevoir un film vampirique empreint de terreur. Le dernier à hanter les écrans fut probablement A Girl Walks Home Alone at Night, il y a de cela près de neuf ans. Depuis lors, le vampire “sensible” est devenu la norme – une créature tourmentée par son inhumanité et ses appétits. Bien que ces noctambules existentiels puissent exercer un attrait en tant qu’études de caractères, leur capacité à effrayer est limitée. Le

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[CRITIQUE] Immaculée – La Foi Crétine

Michael Mohan est un réalisateur avec plus de 10 ans de carrière. Vous ne connaissez probablement pas ses premiers longs-métrages, tels que One Too Many Mornings ou Save the Date. Cependant, vous avez peut-être vu son précédent film, The Voyeurs, sorti sur Prime en 2021. Cette réinterprétation peu mémorable de Fenêtre sur Cour mettait en vedette Sydney Sweeney, que l’on retrouve dans son nouveau film, Immaculée. Pour son nouveau film, Mohan s’expatrie en Italie. Le pitch est celui d’un thriller

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[CRITIQUE] La Salle des profs – Baisser La Main

Dans La Salle des profs, le dernier film tendu et captivant du réalisateur turco-allemand İlker Çatak, s’engage une trame de vols dans un établissement secondaire, plaçant ainsi la jeune professeure Carla Nowak (interprétée de manière saisissante par Leonie Benesch) dans une situation précaire et inattendue. Animée d’une volonté farouche de résoudre cette affaire en apparence mineure sans léser quiconque, Carla se voit confrontée à une complexité grandissante à mesure qu’elle tente de rétablir l’ordre. Initialement ni victime ni coupable, elle

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[CRITIQUE] Imaginary – Mieux vaut l’imaginer

Imaginary s’inscrit résolument dans la lignée caractéristique de Blumhouse, imprégné de cette identité de bout en bout. Parfois, l’empreinte de Jason Blum donne naissance à des expériences horrifiques inventives, mais bien souvent, ses productions à faible coût et éphémères se retrouvent six pieds sous terre avec une cohorte de tueurs, de créatures étranges, de fantômes et de démons. Celui-ci ne déroge pas à la règle, revêtant tous les attributs distinctifs attendus : un casting d’illustres inconnus, un scénario semblant lacunaire,

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] La Demoiselle et le Dragon – Comptes tenus

L’inquiétude grandit parmi les esprits quant à l’irruption de l’intelligence artificielle dans le domaine de la création, reléguant ainsi l’homme à un rôle superflu dans le processus de conception de films, d’œuvres artistiques, de musique, et autres. Pourtant, il est possible que cette transition soit déjà plus avancée que nous ne l’admettons. Considérons la dernière super-production de Netflix, véritable monstre de Frankenstein cinématographique, composé de fragments disparates de la culture pop, traités à travers un pipeline numérique qui uniformise tout

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Phone Game – Prise d’Otages

Phone Game se trouve parmi les productions post-11 septembre qui ont été touchées par une réticence croissante des studios à produire des films rappelant les tragédies du monde réel. Le thriller de Joel Schumacher, initialement prévu pour une sortie en novembre 2002 au USA, a été retardé par la 20th Century Fox à la suite des fusillades perpétrées par un tireur embusqué dans la région de Washington D.C. L’attente a été récompensée par une sortie qui a suscité l’enthousiasme en

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[RETOUR SUR..] Lady Vengeance – Elle s’appelait Sorcière

Dernier volet de la trilogie vengeresse de Park Chan-wook après le cultissime Old Boy, ce Lady Vengeance, comme le titre l’indique, vient explorer le thème sous un point de vue féminin cette fois. Lee Geum-ja a été incarcérée 13 ans pour le rapt et le meurtre d’un petit garçon, mais à sa sortie, elle compte bien faire payer le prix fort au véritable coupable… On peut y voir certaines similitudes avec La Femme Scorpion de Shunya Ito avec l’iconique Meiko

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[CRITIQUE] The Sweet East – Virée aux States

Ce n’est guère une divulgation de dire que la scène finale du premier long métrage de Sean Price Williams, The Sweet East, dépeint Lillian, incarnée par Talia Ryder, déambulant nonchalamment vers la caméra, un sourire malicieux aux lèvres. Cet ultime tableau résume à lui seul l’essence du film, une odyssée traversant les sphères des universitaires suprémacistes blancs, des conspirationnistes de PizzaGate, des cinéastes autosatisfaits, des artistes multimédias au talent douteux et des fanatiques religieux. Au sein de cette galerie de

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[RETOUR SUR..] Sympathy for Mr. Vengeance – En sourdine

Lorsqu’on s’initie au cinéma, l’accès aux œuvres de Park Chan-wook commence souvent par la découverte d’Old Boy, le chef-d’œuvre par excellence du cinéaste sud-coréen. Les cinéphiles se piquent alors de curiosité pour ses réalisations antérieures. Si l’on peut comparer Park aux Beatles, considérons Old Boy comme son “I Wanna Hold Your Hand“, tandis que bien avant cela, il a captivé son public avec le bijou discret qu’est Sympathy for Mr. Vengeance, peut-être son “Love Me Do” ? Ce film sombre

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C'est fini, snif