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Mois : mars 2024

FILMS

[CRITIQUE] Bis Repetita – Veni vidi vici

Pour bon nombre d’entre nous, l’étude du latin était une épreuve à surmonter pendant plusieurs années, dans l’espoir éventuel de visiter l’Italie. Malheureusement, de nos jours, de nombreux établissements scolaires peinent à trouver des fonds pour financer de telles excursions, entre autres sorties, en raison des restrictions budgétaires imposées par un gouvernement réduisant drastiquement les budgets de l’Éducation Nationale, au point où certains édifices ne peuvent même plus être chauffés en hiver. Cependant, c’est au sein des cours de latin

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] S.O.S. Fantômes : La Menace de glace – Polluer nos esprits

À quel moment de votre vie avez-vous saisi que l’antagoniste du Ghostbusters original d’Ivan Reitman était, en fait, l’Agence de protection de l’environnement ? Cela réside au cœur même du film, sans nécessiter d’analyse subtile, avec cette agence gouvernementale représentée par le bureaucrate plaintif Walter Peck (incarné par le perpétuel acteur des années 1980, William Atherton), osant remettre en question le bien-fondé d’une bande de marginaux bardés de technologie, s’égosillant dans les rues bondées, armés de pistolets laser faits maison

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Alienoid (Les Protecteurs du futur) – Spatiotemporel

Certains récits se révèlent trop vastes pour être contenus en une seule pellicule. Débordant d’idées conceptuelles révolutionnaires et de jeux temporels, Alienoid, conçu par le talentueux scénariste et réalisateur coréen Choi Dong-hoon, n’est qu’un prélude à une épopée cosmique tentaculaire. Il séduit par ses tableaux visuels, son rythme endiablé et sa touche comique subtile, tissant habilement une trame narrative alliant l’héritage historique à la science-fiction moderne. En Corée du XIVe siècle, durant la dynastie Goryeo, Muruk (interprété par Ryu Jun-yeol),

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Road House – Tout refaire pour rien

Il n’est guère étonnant qu’une nouvelle adaptation de Road House ait vu le jour. Une part de moi, sensible aux plaisanteries de Rowdy Herrington (scénariste du long-métrage original et de Piège en eaux troubles), s’élève en protestation, mais l’original de 1989, malgré son succès au box-office, a été dès le départ qualifié de film calamiteux. Il est audacieux, pour ne pas dire téméraire, de revisiter un classique mal compris plutôt que de surfer sur la vague nostalgique des années 80.

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FILMS

[CRITIQUE] Dans la peau de Blanche Houellebecq – Nicloux, beaucoup de vices

Michel Houellebecq incarne une personnalité singulière, alliant renommée littéraire et ironie à l’égard de son comportement désolant. Son évolution dans les films de Guillaume Nicloux est véritablement fascinante. Au fil des ans, le cinéaste a élaboré des scénarios pour légitimer la présence d’une caméra, suivant les péripéties absurdes qui ont toujours suscité une forme de curiosité, bien que parfois teintée de malaise. Le HCU (Houellebecq Cinematic Universe) voit le jour en 2014 avec L’Enlèvement de Michel Houellebecq, librement inspiré d’un

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ANALYSE

[ANALYSE] Mademoiselle – s’échapper des hommes

À première vue, Mademoiselle pourrait sembler une représentation grossière de la sexualité féminine, empreinte d’odes aux stéréotypes genrés. Cependant, il se révèle être bien plus qu’une simple contradiction des apparences initiales. Inspiré du roman policier victorien de 2002, Fingersmith, de Sarah Waters, lui-même témoignant d’une perspective lesbienne, ce récit offre une réflexion profonde et authentique sur l’identité et la sexualité féminines. Ce qui surprend davantage, c’est la fidélité avec laquelle Park Chan-Wook a su préserver ces thèmes dans son adaptation

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Kung fu panda 4 – C’est po de bol

L’année 2024 ne sera pas l’année où Dreamworks freinera sa cadence de sorties. Depuis 2021, le studio d’animation sort au moins deux films par an et propose à ses spectateurs des réussites mais aussi des déconvenues. L’année 2023 était bien triste avec les plus que minables Ruby, l’ado Kraken et Les Trolls 3. L’année 2024 n’a pas démarré de la meilleure des manières pour le studio avec La Nuit d’Orion. La nuit de ? Non, vous ne voyez pas ?

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FILMS

[ANALYSE] Faux-Semblants – Penser double

Les tourments intérieurs singuliers de Faux-Semblants de David Cronenberg sont empreints d’une palette dominée par les teintes rouges du sang et du chrome stérile, s’ouvrant sur des figures anatomiques mélancoliques et des instruments médicaux acérés dans le générique d’ouverture. Cronenberg a qualifié ces séquences d’ouverture de “vestibule”, avec toutes les connotations charnelles que cela implique, et la qualité presque médiévale des dessins se marie à la partition d’Howard Shore pour évoquer l’agonie et l’extase d’une exploration médicale. Le film se

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CINEPHILIVRE

[CRITIQUE] Des Gens drôles – « J’ai toujours pensé que c’était un projet de vie génial de faire rire »

Des Gens Drôles est le nouveau livre de Playlist Society, une maison d’édition qui publie régulièrement des ouvrages complets et originaux sur le cinéma. Cette fois-ci, un livre écrit à de nombreuses mains puisqu’il s’agit d’un recueil d’entretiens entre six journalistes et sept réalisateurs. Le fil rouge est un thème commun à ces discussions : l’humour. Un choix d’autant plus étonnant que les réalisateurs interviewés sont très différents les uns des autres. On retrouve des écarts majeurs à tous les stades

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Electric Dreams – iAmoureux

Le générique d’ouverture est un début animé et léger d’un film qui demeure avant tout fidèle à ces deux qualificatifs éponymes (La Belle et l’Ordinateur, en VF), bien qu’un troisième mérite également mention : la célérité. Mais abordons cette question plus tard. D’emblée, un esprit sincère, écrivant en cette troisième décennie du XXIe siècle, se doit de reconnaître que, pour un film datant de 1984, il a connu un vieillissement miraculeusement gracieux. Entendez par là que rarement un film ne

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C'est fini, snif