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Mois : décembre 2023

12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Vampire Humaniste cherche Suicidaire Consentant – Don du Sang

Sous ce titre long et amusant se cache le premier long-métrage d’Ariane Louis-Seize, réalisatrice québécoise, et sans aucun doute l’un des films les plus remarquables présentés au PIFFF 2023. Comme l’indique son titre, l’histoire suit Sasha, une vampire humaniste qui cherche un suicidaire consentant pour se nourrir sans violence. Elle croise la route de Paul, un adolescent malheureux, désireux de mettre fin à ses jours. Ensemble, ils parcourent la nuit pour que Paul accomplisse ses dernières volontés avant de succomber

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] La Complainte du sentier – Jeune et pauvre

Premier volet d’une trilogie consacré à l’enfant Apu, La Complainte du sentier est un récit d’adaptation envisagé par Satyajit Ray à la suite de sa lecture du roman bengali de Bibhutibhushan Bandyopadhyay. Le réalisateur entame son premier contact avec le cinéma par la rencontre de Jean Renoir et sa découverte du Voleur de bicyclette (1948). S’il veut reprendre en partie le style néo-réaliste de Vittorio De Sica, il souhaite surtout ne pas sacrifier l’approche multidimensionnelle du roman original caractérisée par

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[RECAP #2] Halfway Home, property & stopmotion (PIFFF)

HALFWAY HOME, De Isti Madarász (En Compétition) Halfway Home représente le premier des deux films hongrois en compétition cette année. Le cinéma hongrois, peu présent dans nos salles contemporaines, est surtout associé à Béla Tarr et Kornél Mundruczó. Découvrir davantage ce cinéma sous-représenté, notamment dans le domaine fantastique grâce à Isti Madarász, qui explore le folklore de son pays, est toujours enrichissant. Cependant, le folklore n’est pas l’unique sujet. Le côté fantastique du film sert de prétexte à une petite

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] La vie Rêvée de miss fran – Trépas sensoriel

Il est admirable de voir des acteurs s’épanouir loin d’Hollywood et des blockbusters. Daisy Ridley, surtout connue pour son rôle de Rey dans la dernière trilogie Star Wars, avait hérité d’un des pires personnages de la saga. Comment lui en vouloir ? À sa place, qui n’aurait pas voulu jouer dans Star Wars ? Maintenant que cette controversée trilogie est terminée, quelques acteurs phares tentent de tracer leur chemin. Certains s’engagent dans le moule des blockbusters, comme Oscar Isaac, tandis

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Monde après nous – Cerf à rien

Le Monde après nous, adaptation par Sam Esmail du roman encensé de Rumaan Alam, s’inscrit dans la lignée des thrillers apocalyptiques, explorant avec une vigueur particulière l’isolement angoissant, tissant des dynamiques humaines au sein d’un cataclysme imminent. Doté d’une distribution éminente, de prouesses visuelles marquantes et d’une mise en scène ambitieuse, ce film nous transporte au cœur d’un groupe en quête de refuge, ignorant que leur monde touche à sa fin. La direction artistique, ingénieuse, exploite astucieusement l’espace confiné de

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[CRITIQUE] Dream Scenario – En rêve et contre tous

L’ouverture du PIFFF 2023 a été marquée par la présentation de Dream Scenario, le dernier film de Kristoffer Borgli, qui avait précédemment captivé le public avec Sick of Myself. Le réalisateur norvégien, déjà familiarisé avec le tournage aux États-Unis, s’entoure pour la première fois d’une équipe prestigieuse, comprenant notamment Nicolas Cage, Julianne Nicholson et Michael Cera. Ce nouveau film est également la dernière production d’A24, le studio qui a conquis le cœur de nombreux spectateurs, bien que pas le mien.

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[RECAP #1] The Sacrifice Game, Marquis, Vermines (PIFFF)

THE SACRIFICE GAME, de Jennifer Wexler (en compétition) Second long-métrage de la réalisatrice américaine, qui nous amène dans une école de jeunes filles, qui pendant les fêtes de Noël subit l’attaque de fanatiques de Charles Manson. On est ici face à un postulat classique de meurtriers qui croient s’attaquer à des cibles faciles, mais qui s’en mordront sévèrement les doigts… On est face à une série B qui aurait très bien pu être tournée dans les années 70 (époque du

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Winter Break – Le plus émouvant des cadeaux de Noël

Plonger dans ce grand film qu’est Winter Break d’Alexander Payne s’avère être une expérience délicieuse. Ce film, vibrant d’une nostalgie subtile envers une époque révolue du cinéma, saisit avec brio l’essence des années 70 à travers une esthétique et une narration résolument rétro. Bien au-delà de la simple reconstitution historique, il propose une méditation subtile sur la solitude, la douleur et la redécouverte de soi, orchestrée par une étrange alchimie entre trois âmes égarées durant les vacances de Noël. En

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12E PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL​

[CRITIQUE] Godzilla Minus One – Le retour du roi

Le Roi des monstres est de retour, cette fois dans un long-métrage Japonais, une première depuis maintenant 7 ans et la sortie de Shin Godzilla, la Toho ayant dû entre temps laisser les américains exploiter la licence. Ce nouvel opus est confié à Takashi Yamazaki, réalisateur du film Lupin III: the First, et superviseur d’effets spéciaux expérimenté, ayant notamment travaillé sur la dernière itération nippone du lézard géant avec la société Shirogumi. Godzilla Minus One, au même titre que le

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] R.M.N – Comprendre

Cristian Mungiu, cinéaste roumain, s’impose comme l’un des principaux représentants du style néoréaliste ancré dans une grande partie du cinéma européen d’Art et Essai. Il a acquis une reconnaissance internationale avec son long métrage de 2007, 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Ce film a courageusement mis en scène les épreuves que les femmes devaient affronter pour interrompre leur grossesse sous le règne de Nicolae Ceausescu. Dès lors, Mungiu s’est consacré à explorer les fardeaux liés à la confrontation avec

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C'est fini, snif