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Mois : novembre 2023

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Simple comme Sylvain – Compliqué comme Chokri (Festival Lumière 2023)

Simple comme Sylvain, le troisième long-métrage de Monia Chokri, occupe une place singulière dans la filmographie de cette cinéaste canadienne, autrefois reconnue en tant qu’actrice (notamment pour ses rôles dans les films de Xavier Dolan). Par la suite, elle s’est lancée dans la réalisation avec La femme de mon frère, qui a été couronné d’un Prix Coup de cœur à Cannes. Son deuxième film, Babysitter, n’a pas obtenu un accueil aussi enthousiaste de la critique, donc inévitablement, Simple comme Sylvain

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Marchands de Douleur & Les Ordres du Mal – Feignantise

Il est regrettable d’observer que les récentes offrandes de Netflix, à savoir Marchands de Douleur et Les Ordres du Mal, se révèlent être encore des échecs cuisants, dépeignant malheureusement des tendances persistantes inhérentes aux productions diffusées sur la plateforme et les plateformes de streaming en général. Pour commencer, en ce qui concerne Marchands de Douleur, il est manifeste que le film pâtit d’une carence flagrante en matière d’originalité et de profondeur. David Yates, renommé pour sa contribution à la saga

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FILMS

[CRITIQUE] voleuses – Charlie’s Sex Appeals

Voleuses, le quatrième film sous la férule experte de Mélanie Laurent, s’inscrit dans la riche tradition du cinéma d’action français tout en puisant aux sources des cinéastes américains tels que Michael Bay (avec qui elle a travaillé) et Robert Rodriguez (particulièrement son Desperado). Cette adaptation de la bande dessinée franco-belge La Grande Odalisque nous comble d’un audacieux mélange où le divertissement populaire se marie harmonieusement à un humour contemporain pétillant, le tout enveloppé de séquences d’action qui séduise suffisamment pour

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ANALYSE

[ANALYSE] Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles – Allégorie de la femme-marchandise

Chantal Akerman disait elle-même que si les spectateur.rices ne s’ennuient pas devant ses films, c’est qu’ils sont passés à côté de son intention. Élu récemment « meilleur film de tous les temps » par “Sight & Sound”, Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, c’est près de 3h30 du quotidien d’une femme des années 70. Le film montre trois jours de la vie de Jeanne, une femme au foyer, qui, chaque jour, répète minutieusement la même liste de tâches

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La rétrospective GREGG ARAKI

[RETROSPECTIVE] Totally Fucked Up – Créons l’apocalypse

Le cinéma de Gregg Araki suscite un mélange d’admiration et de perplexité, tout comme son film précédent, The Living End. Sorti en 1993, Totally Fucked Up incarne l’anarchie et la contestation, caractéristiques de cette époque charnière du cinéma queer. Dans la lignée des cinéastes radicaux, à l’instar de Jean-Luc Godard, Araki s’approprie le langage cinématographique pour donner une voix à une jeunesse confrontée à l’homosexualité, au SIDA, à la violence homophobe et à l’aliénation. L’approche fragmentée de Totally Fucked Up

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C'est fini, snif