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Mois : octobre 2023

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Le Cercle des neiges – Au cœur de la misère glaciale (Festival Lumière 2023)

Le 13 octobre 1972, au cœur de la cordillère des Andes, sont éparpillés sur plusieurs kilomètres, les cadavres du crash du vol Fuerza Aerea Uruguaya 571. Les survivants de ce terrible enfer se retrouvent livrer à eux-mêmes, où l’horizon qui les entoure ne se composent que de sommets blancs. Lors de cette semaine de festival, nous avons pu assister en avant-première à la projection du tout nouveau long métrage de Juan Antonio Bayona, avec sa présence. Réalisateur du célèbre film

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Promising Young Woman – ce que veulent les femmes

Pourquoi, de nos jours, les maisons de production hollywoodiennes ne s’engagent-elles pas davantage dans la création de longs-métrages à l’instar de Promising Young Woman d’Emerald Fennell ? Il s’agit de l’œuvre cinématographique susceptible de ravir un large éventail de spectateurs, du simple amateur de cinéma aux cinéphiles les plus avertis. Elle revêt une pertinence particulière en ce qu’elle véhicule un propos percutant. Ce film audacieux et novateur, que l’industrie cinématographique américaine réclame ardemment, incarne une fusion harmonieuse de l’émotion forte,

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[REVIOWZ] The Sadness – Plaisir de la haine

Le cinéaste canadien de renom, Rob Jabbaz, a donné vie à son tout premier opus cinématographique intitulé The Sadness, dans les magnifiques décors taïwanais. Le film met en scène une distribution exclusivement composée d’artistes taïwanais, et son récit, d’une envergure narrative considérable, a été habilement conçu de manière à transcender toute spécificité nationale ou culturelle. À la lumière des ravages infligés à la civilisation humaine par la pandémie de COVID-19, il devient impérieux de reconnaître que nous sommes sur le

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[CRITIQUE] Saw X – Nous prendre pour des sots

Saw X, médiocre et énième connerie signée Kevin Greutert, s’avère être une illustration accablante de la décadence manifeste de cette franchise qui a depuis longtemps sombré dans l’abîme du “torture porn”. Si l’on se questionne sur la justification de l’existence de ce dixième volet, il ne semble exister qu’une réponse plausible : la soif financière insatiable des maisons de production. Alors que la cupidité financière demeure l’impulsion manifeste de ces studios (l’horreur bon marché demeurant le genre le plus lucratif

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FILMS

[CRITIQUE] The Pod Generation – C’est pas ce qu’on Vœuf

Dans ces moments d’apothéose, la dystopie a le pouvoir de nous transporter vers des contrées lointaines, de susciter une introspection sur notre condition humaine et d’éveiller des émotions abyssales en nous. Cependant, à l’occasion, il peut également nous laisser perplexe, déçus, et nourrir notre frustration. Tel est le triste sort du long métrage The Pod Generation, signé par la réalisatrice Sophie Barthes (qui nous avait déjà bien déçu avec son biopic Madame Bovary), qui se dressait fière de son scénario,

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[CRITIQUE] Le Plongeur – L’évier de vitesse

L’adaptation cinématographique d’un roman est un exercice périlleux, exigeant un équilibre délicat entre la fidélité à l’œuvre originale et la nécessité de laisser place à une nouvelle interprétation. Le cas du film Le Plongeur, dirigé par Francis Leclerc et adapté du roman éponyme de Stéphane Larue, se révèle être une prouesse. Il nous transporte dans l’histoire poignante de Stéphane, un jeune homme de 19 ans étudiant en graphisme à Montréal, pris au piège de l’addiction aux jeux de hasard. Cette

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Récit d’un Propriétaire – La Vieille Dame et l’Enfant (Festival Lumière 2023)

Récit d’un Propriétaire raconte l’histoire de Tane, une vieille dame irritable, devant accueillir malgré elle un petit garçon égaré. Sorti en 1947, le film se déroule dans le Tokyo d’après-guerre, un paysage vide, où la basse population peine à joindre les deux bouts et manger convenablement. Yasujiro Ozu était déjà à cette époque un cinéaste chevronné et respecté, travaillant depuis la fin des années 1920 pour la Shochiku avec de nombreux films muets, comme Gosses de Tokyo ou Histoire d’Herbes

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[CRITIQUE] Le Syndrome des Amours Passées – Sex Redirection

Indubitablement, Le Syndrome des Amours Passées, réalisé par Ann Sirot et Raphaël Balboni, se profile comme une comédie romantique d’exploration de thèmes atypiques. Néanmoins, en dépit de son caractère novateur, cette nouvelle production des cinéastes à l’origine de l’élogieux Une vie démente engendre un sentiment de déception global. Le récit débute par une prémisse audacieuse, offrant la promesse d’explorer des territoires peu fréquentés. L’idée maîtresse, à savoir la nécessité pour un couple de renouer avec ses anciens amants afin de

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Enter the Void – Dur comme la drogue (Festival Lumière 2023)

Gaspar Noé, le cinéaste réputé de la sphère contemporaine, se distingue par sa propension à choquer et à confronter le spectateur à ses plus profondes appréhensions, tout en explorant les abîmes de l’âme humaine. À travers chacune de ses réalisations, il ose transcender les conventions du cinéma en sondant des territoires ténébreux et en usant de dispositifs cinématographiques radicaux. Enter the Void, son œuvre magistrale, s’inscrit indubitablement dans cette continuité, mais elle revêt également une importance capitale dans l’évolution de

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ANALYSE

[ANALYSE] La Porte du Paradis – Portrait d’une Amérique rongée par la violence

Au cours d’une réunion, le chef de l’Association des propriétaires terriens dénommé Frank Canton décide l’établissement d’une deathlist (liste noire) aux 125 étrangers du comté destinés à être abattus. La cause ? Le vol de bétail incessant des émigrants et leur appropriation illégale des terres américaines. Averill s’oppose à cela, se chargeant d’informer la communauté du comté Johnson du complot, alors qu’il tente de trouver un peu de paix auprès de son amoureuse, la jeune Ella Watson (interprétée par Isabelle Huppert)…

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C'est fini, snif