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Mois : janvier 2023

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Knock at the Cabin – Le retour de Shy

Le simple nom de Shyamalan suffit aujourd’hui à faire frissonner le monde du cinéma. Les cinéphiles qui, bien évidemment attendent avec impatience ses films, mais également les producteurs qui redoutent qu’une fois de plus le cinéaste fasse un flop. Il est bien là tout le paradoxe M. Night Shyamalan, celui qu’on appelait le « nouveau Spielberg » après ses Sixième Sens ou Incassable est devenu bien moins apprécié en enchaînant les After Earth, The Visit ou encore Old. À chaque nouvelle

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] TÁR – Propos TÁRdif

La première scène de TÁR de Todd Field voit son personnage principal éponyme (Cate Blanchett) en conversation avec Adam Gopnik du New Yorker (qui joue son propre rôle). Comme prévu, la scène nous fournit quelques informations essentielles sur la seule et unique Lydia Tár. Nous apprenons qu’elle est une musicienne de renommée mondiale et l’actuelle chef d’orchestre de l’Orchestre philharmonique de Berlin, qu’elle est mariée à Sharon Goodnow (Nina Hoss), violon solo de l’orchestre, avec qui elle a une fille,

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La rétrospective S.S RAJAMOULI

[RETROSPECTIVE] S.S. Rajamouli – Le héros Rajamoulien

Ceci est la deuxième partie de notre rétrospective sur S.S. Rajamouli, pour lire la première partie cliquez-ici. Cependant, qualifier ses films de simples spectacles épiques ne rendrait pas service à leur profondeur thématique. La liberté stylistique de Rajamouli sert toujours un objectif, celui de communiquer de la manière la plus efficace possible les récits auto-mythologiques qu’il aime raconter. Dans un sens littéraire, les mythes sont des récits folkloriques concernant un héros ou un événement, généralement basés sur des croyances culturelles

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ANALYSE

[ANALYSE] To Be or Not to Be – Jeu de Rôles

To Be or Not To Be est une comédie noire réalisée par Ernst Lubitsch en 1942. Alors que l’Amérique entre en guerre durant le tournage, avec l’attaque japonaise de Pearl Harbor, le cinéaste américain va écrire et réaliser cette excellente satire, teintée en permanence de la gravité du réel. Le film met en scène des comédiens polonais qui, dirigés par le couple formé par Joseph (Jack Benny) et Maria Tura (jouée par Carole Lombard qui décède peu après le tournage)

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] JUNG_E – De la grâce près de la crasse

Dès le début, le nouveau film du réalisateur de Dernier train pour Busan et Peninsula, Yeon Sang-ho, rappelle d’autres films de science-fiction, comme c’est souvent le cas pour les films de genre. Pour le public américain, en tout cas, les séquences d’ouverture et d’autres moments de JUNG_E rappelleront des films comme Alita : Battle Angel, Elysium et d’autres films de Neill Blomkamp, ainsi que La Menace fantôme, des suites de Terminator comme Renaissance et la version d’Alex Proyas de I,

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[CRITIQUE] Mayday – Butler plane

Mayday (ou le bien trouvé Plane en V.O) est le nouveau film surtestostéroné de la semaine, mettant en scène Gerard Butler. On a l’habitude de la formule maintenant : le bon Gerard va devoir protéger les intérêts américains en affrontant une armée de vilains peu caractérisés. Il faut dire que depuis quelques années Butler enchaine les films, de faible qualité, en ne modifiant jamais sa formule gagnante au box-office. Gerard (producteur de ses films) est heureux, les salles sont remplies

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Retour à Séoul – Découvrir un soi qu’on attend plus

Davy Chou revient avec un portrait intime et imprévisible d’un personnage fictif dans son deuxième long métrage narratif, Retour à Séoul. Huit années dans la vie d’une jeune femme née en Corée du Sud et adoptée par des parents français, un voyage imprévu dans son pays natal à l’âge de vingt-cinq ans crée un chamboulement qui s’étend jusqu’à la trentaine. La nouvelle comédienne Park Ji-Min incarne une gamme impressionnante de nuances émotionnelles, captivant même lorsque le film de Chou prend

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La rétrospective S.S RAJAMOULI

[RETROSPECTIVE] S.S. Rajamouli – La genèse du héros

“L’heure de gloire de tout homme est ce moment où il s’est donné à fond pour une bonne cause et où il repose épuisé sur le champ de bataille… victorieux.” – Vince Lombardi, cité dans Sye (2004, S.S. Rajamouli) L’une des plus agréables surprises de mon parcours cinéphilique jusqu’à présent a été la découverte des films du réalisateur indien télougou S.S. Rajamouli. Il est rare que je découvre un cinéaste aussi engagé dans sa vision du cinéma – sans aucune

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[CRITIQUE] Goodbye ! – Un feu d’artifice (sans couleurs)

Parfois, l’intégration d’une histoire sur le passage à l’âge adulte peut être une bonne chose pour un réalisateur. En raison de leur importance, la connaissance du public d’un conte permet un raccourci simple. Les réalisateurs plus ambitieux peuvent profiter de l’occasion pour détourner le genre. D’autres encore laissent la formule parler d’elle-même, choisissant plutôt de concevoir une splendeur visuelle sur le dos de ces histoires. Dans le cas de Goodbye !, la réalisatrice Atsuko Ishizuka choisit de créer un film

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[CRITIQUE] Fire of Love – Les feux de l’amour

Fire of Love est un documentaire réalisé par Sara Dosa sur la vie des volcanologues Katia et Maurice Kraft, à partir d’images tournées et mises en scène par le couple alsacien. Rien qu’avec ce pitch de quelques mots on comprend en quoi ce long-métrage va être intéressant à de multiples degrés : nous retrouvons une coréalisation à travers le temps, sur un sujet à la fois impressionnant et qui pourtant va toucher à l’intime. Immersion au cœur des cendres et des

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C'est fini, snif