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Mois : septembre 2022

48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Alice – Aux pays des panthers

Il convient d’appréhender la première œuvre cinématographique de la scénariste et réalisatrice Krystin Ver Linden, Alice, avec une certaine délicatesse, car le degré de satisfaction qu’elle procure dépend intrinsèquement de la réaction du spectateur face au dénouement survenant après 39 minutes de projection. Ver Linden amorce ce drame, s’inspirant d’événements réels, en présentant le personnage éponyme, incarné par Keke Palmer, qui s’unit à Joseph (interprété par Gaius Charles) dans un environnement de servitude, au sein d’une plantation de Géorgie, peu

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PAR SAISONS

[CRITIQUE] Better Call Saul (Saison 6) – S’all true

Cette critique est envisagée comme un entretien fictif ayant eu lieu entre Vince Gilligan et Peter Gould. Elle ne résulte que de l’imaginaire du rédacteur, ayant voulu condenser son analyse de la dernière saison en la replaçant dans un contexte d’écriture de fin de série. Spoilers garantis. Les lumières sont encore allumées dans la pièce, alors que Vince et Peter se rejoignent à table. Ils le savent, plus que dîner ensemble, il faut absolument se mettre d’accord sur le propos

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Watcher – Arts et fenêtre bien Courbet

Le récit de Watcher s’amorce avec l’arrivée à Bucarest, en Roumanie, de Julia (incarnée par Maika Monroe) et de son compagnon, Francis (interprété par Karl Glusman). Attiré par une opportunité professionnelle dans la capitale roumaine et ayant des attaches familiales dans le pays, Francis convainc Julia de s’y installer. Si Francis maîtrise le roumain, Julia, elle, ne possède que quelques rudiments de la langue, s’efforçant d’en apprendre davantage par le biais de leçons audio, souhaitant ainsi moins dépendre de Francis

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PAR SAISONS

[RETOUR SUR..] Game of Thrones (Saison 7) – Une ballade de glace et de feu

Préambule Cet article contient de nombreux spoilers. Dès lors, il est vivement conseillé d’avoir regardé la série pour apprécier au mieux la lecture.  Tout le long de cet été, il s’agira de revenir à la manière d’une rétrospective sur chaque saison de la série aux mille merveilles, Game of Thrones. L’idée ici n’est pas totalement d’aborder la série d’un oeil critique mais également de se l’approprier comme une sorte de lettre d’amour faite par un fan, cela en revenant sur

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Dual – Un double pour ne faire qu’un

Après le triomphe critique indéniable de L’Art de l’autodéfense en 2019, toutes les attentions se sont tournées vers Riley Stearns pour découvrir quel sujet il explorerait ensuite, après avoir si adroitement disséqué la masculinité toxique dans son précédent long-métrage. Ce qui distingue particulièrement un film de Riley Stearns, c’est que même si le canevas narratif semble familier, l’issue demeure insaisissable, car son style satirique unique transforme ses idées de départ en récits singuliers, offrant à chaque fois une expérience cinématographique

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Suspiria – Goblin pour tous

Après avoir triomphé avec son thriller giallo Les Frissons de l’angoisse, Dario Argento a une nouvelle fois marqué les esprits avec Suspiria, un film d’horreur fantasmagorique devenu culte. L’histoire inventive et délirante d’une cohorte de sorcières dirigeant une école de danse a ensorcelé l’imaginaire du public contemporain et a conquis, rétrospectivement, les critiques, malgré un accueil initial mitigé. Outre ses images surréalistes souvent acclamées et sa palette de couleurs éblouissantes, la partition et les choix musicaux du long-métrage se distinguent

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Call Jane – Jane, au secours

La réalisatrice Phyllis Nagy, célèbre pour son travail sur Carol, en lice pour les Oscars, inaugure son entrée dans le monde cinématographique avec le récit incontestablement significatif des “Janes”, une organisation qui s’est engagée dans la clandestinité pour procurer des avortements aux femmes entre 1969 et 1973. Malgré des performances d’acteurs convaincantes et une mise en scène solide, ce modeste drame d’époque flirtant souvent avec l’académisme. L’intrigue de Call Jane débute à Chicago en 1968, où Joy (Elizabeth Banks), une

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Avec Amour et Acharnement – La Chute de Claire Denis

Avec Amour et Acharnement ? L’amour je ne l’ai jamais ressenti avec ce long-métrage, en revanche je peux vous dire que l’acharnement contre le spectateur il est bien présent. Que s’est -il passé pour que Claire Denis, l’une des réalisatrices françaises les plus en vogues chute à ce point-là ? Avec Amour et Acharnement est le dernier long-métrage réalisé par celle qui depuis 1988 et la sortie de son Chocolat, à impressionné aussi bien les critiques que les spectateurs. Beau Travail, Trouble

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Flee – Voyage, voyage

Les films d’animation se retrouvent généralement sous les feux de la rampe, à une si grande échelle, s’ils sont divertissants. Les producteurs font généralement en sorte qu’ils aident les enfants à regarder ce qu’ils veulent et à prouver que les histoires ont des fins heureuses, avec le méchant vaincu. Flee a une fin heureuse, mais tout n’est pas un lit de roses. Flee est une histoire poignante écrite par Jonas Porer Rasmussen et Amin Nawabi. Il raconte la fuite d’une

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C'est fini, snif