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Mois : septembre 2022

ANALYSE

[ANALYSE] Lucy – Rebranchez votre cerveau

Lucy est l’un des blockbusters les plus intrigants et psychédéliques du 21e siècle. S’inscrivant dans la lignée de Limitless, le film de Bradley Cooper sur un homme qui découvre par hasard une pilule lui permettant d’utiliser 100 % de ses capacités cérébrales, Lucy explore le fantasme hypothétique d’un individu doté de superpouvoirs intellectuels inexploités. Réalisé par Luc Besson, le film mêle les codes du genre gangster/shoot-’em-up à la sémiotique de la science-fiction pour obtenir un effet unique : visualiser le

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] The Silent Twins – Nous sommes les sœurs jumelles

La cinéaste polonaise Agnieszka Smoczyńska revient en conjuguant l’éclat de son premier long métrage musical et horrifique, The Lure, à la puissance émotionnelle de son troisième opus. Présente depuis un certain temps sur la scène cinématographique européenne, son travail avec Netflix a attiré l’attention des États-Unis. Ses films, à la fois précis et libres, sont portés par des protagonistes féminins sans compromis, révélant une part souvent négligée de l’expérience humaine. Le talent de la réalisatrice pour tisser des univers fascinants

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Face à l’inhumain – Quand les zombies attaquent Le Bus magique

Face à l’inhumain est le dernier film d’horreur à petit budget du prolifique Jason Blum et Blumhouse, et à première vue, il n’a rien de particulièrement innovant. Après tout, il n’y a pas grand-chose à faire avec les films de zombies lorsque ce sous-genre existe depuis des années et que presque tout a été déjà été expérimenté. Sous la houlette du duo de réalisateurs Patrick Melton et Marcus Dunstan – responsables d’un grand nombre de suites de Saw – ce

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Vortex – De battre mon cœur s’est arrêté

Si l’on vous conviait à considérer un cinéaste capable d’orchestrer une étude discrète et mélancolique sur les affres douloureuses de la vieillesse, vous ne songeriez probablement pas spontanément à Gaspar Noé. Il se trouve que Noé figure parmi les enfants terribles de notre vénérable cinéma français, tristement célèbre pour des œuvres percutantes telles qu’Irréversible et Enter the Void. Son dernier opus, Climax (2019), a peut-être connu une réception quelque peu plus favorable auprès du grand public (en grande partie grâce

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Pinocchio – La monstruosité numérique de l’année

Il faut croire que tout est possible. Celui qui se souvient des années Amblin rapprochera toujours Robert Zemeckis du compère Steven Spielberg, à la fois dans la manière d’approcher le divertissement et le rapport à l’enfance, l’adolescence. Pinocchio est un des films d’animation les plus passionnants de Disney Studios, parce qu’il confronte de grands thèmes tragiques (la peur de l’autre, le rejet de l’étranger) au récit initiatique d’un jouet sur le point de prendre vie. L’histoire est retranscrite à quelques

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28ᵉ FESTIVAL DE GERARDMER (2021)

[CRITIQUE] Beauty Water – La beauté ne fait pas tout

Avec l’avènement des technologies de l’information, notre ère a également été marquée par l’avènement des réseaux sociaux, ouvrant ainsi les portes à une nouvelle ère de l’individu, non plus évalué de manière modeste par lui-même, mais soumis au jugement d’un public plus vaste. Les blogs dédiés à la beauté ainsi que la montée en flèche de la demande, légitimée économiquement, de perfectionnement de soi ont fourni aux sociétés enclines à évaluer les individus sur leur apparence une plate-forme idéale pour

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Madres Paralelas – L’histoire de la parenté

Pedro Almodóvar est un maître incontestable du drame, ce n’est pas nouveau, on le sait. Qu’il s’agisse du lien parental comme des épreuves de vie les plus difficiles (deuil, séparation), son cinéma s’intéresse aux changements physiques comme psychologiques de l’individu sur les traversées de son temps. Madres paralelas ne déroge pas au style du cinéaste, conciliant ses obsessions les plus anciennes, entre désir de devenir mère et inconfort de l’être, identités sexuelles, avec une thématique majeure que l’on retrouve de

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Falcon Lake – Désirs fantômes

Il existe une pléthore de récits d’initiation qui entremêlent avec brio le réalisme magique et la sensibilité dramatique, une alchimie que je trouve captivante et envoûtante. Falcon Lake de Charlotte Le Bon amorce son récit d’une façon qui pourrait paraître conventionnelle, mais se distingue rapidement par des éléments hypnotiques qui lui confèrent une singularité saisissante. Ce qui est d’autant plus remarquable lorsqu’on reconnaît qu’il s’agit de son premier essai cinématographique. Falcon Lake se déploie tel un ballet entre le récit

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Palm Trees and Power Lines – Sugar Daddy pas cool

L’une des premières images que l’on voit dans Palm Trees and Power Lines (un titre sacrément métaphorique, aussi bouleversant que l’histoire qui se déroule) dit tout ce qu’il faut pour connaître Lea (Lily McInerny, une révélation dans ce qui pourrait être la performance la plus audacieuse, gracieuse et stimulante d’une nouvelle actrice cette année) et rationaliser ses choix. La jeune fille de 17 ans tente de réveiller sa mère (une Gretchen Mol quelque peu négligente et plus intéressée par sa

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48ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2022)

[CRITIQUE] Peace in the Valley – Le deuil n’a pas supermarché

Tyler Riggs se distingue en tant que cinéaste exigeant, dont l’art réside dans l’obtention de performances remarquables de ses acteurs. Dans Peace in the Valley, Brit Shaw illumine l’écran de son talent, offrant ce qui pourrait bien être l’apothéose du 48e festival de Deauville. L’œuvre s’ouvre sur une scène de quiétude, une famille joyeuse arpente les allées de l’épicerie en quête de diverses denrées. Tout bascule lorsque retentissent des détonations. Ashley Rhodes (interprétée par Shaw) se mue alors en une

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C'est fini, snif