Rechercher

Mois : août 2022

C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Gerry – Réflexion sur la vie

Gerry est un film complexe. D’une part, il est incroyablement frustrant et ennuyeux, d’autre part, il est étrangement libérateur et vaut la peine d’être gardé en mémoire. Si l’intrigue du film est aussi maigre qu’une piste dans un vaste paysage de néant, la capacité d’indécision du film le plus méconnu de Gus Van Sant appelle à la réflexion. Pour résumer le film, il s’agit de deux hommes, tous deux nommés Gerry, qui partent en randonnée dans des contrées lointaines pour

LIRE LA SUITE »
AUTOUR DE CANNES

[INTERVIEW] Saeed Roustaee – “L’histoire de mes personnages est extrêmement tragique”

A l’occasion de la sortie de Leila et ses frères, son nouveau film présenté au Festival de Cannes après le succès en 2021 de La Loi de Téhéran, nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec Saeed Roustaee, lors d’une table ronde avec deux consœurs. Florence Oussaidi : J’aimerais savoir pourquoi le film s’appelle “Leila et ses Frères”, et pas plutôt “Leila et son Père” ? Saeed Roustaee :  “Alors déjà, il faut savoir que le film s’intitule “Les Frères

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Là Où Chantent Les écrevisses – Des généralités à foison dans ce petit marrais imperturbable

La très compétente Daisy Edgar-Jones joue le rôle de Catherine “Kya” Clark dans l’adaptation cinématographique de Là où chantent les écrevisses. Kya vit seule dans les marais de la ville fictive de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Le film tisse deux lignes temporelles tout en restant centré sur Kya. Nous sommes en 1969 et Kya est jugée pour le meurtre du héros de sa ville natale, Chase Andrews (Harris Dickinson). Il s’agissait du beau quarterback du lycée, très apprécié,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Vesper Chronicles – Nous avons vraiment besoin d’elle

Dans le sous-genre en pleine expansion du cinéma de science-fiction lié au changement climatique, les réalisateurs tentent d’être de plus en plus créatifs avec des idées abordant l’avenir désastreux vers lequel la Terre se dirige (beaucoup plus tôt que plus tard). L’une des dernières créations en date est Vesper Chronicles, une création indépendante de science-fiction post-apocalyptique originaire de Lituanie. La meilleure partie de Vesper Chronicles est tout ce qu’ils ont réussi à faire à petite échelle, avec des ressources limitées,

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Laal Singh Chaddha – Une (bonne) boîte de chocolats prévisibles

Forrest Gump est l’un de ces rares films classiques que je parviens à apprécier pour sa valeur sentimentale. Les réserves politiques que j’ai émises à l’encontre de ce grand classique sont récentes et n’ont été découvertes qu’à l’occasion d’un nouveau visionnage. Aux premiers jours de la cinéphilie, je regardais Forrest Gump avec le bagage de sa réputation et je ne pouvais qu’admirer ses qualités. Après tout, il s’agit d’un film anglophone qui donne envie de se sentir bien, avec Tom

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Vacances romaines (1953) – Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu

William Wyler s’intéresse de près ou de loin à l’affranchissement des barrières se mesurant à la liberté des personnages convoqués, sous toutes ses formes. Vacances romaines est une occasion parfaite pour affiner cette thématique, sous la présence d’une femme au regard angélique en la personne d’Audrey Hepburn. Ce film est sa révélation, mais surtout il renverra une image assez évidente de la femme-enfant délaissée du palais, découvrant la vie et les réalités du monde moderne. Cette image fut retranscrite dans

LIRE LA SUITE »
LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Office Invasion – Pauvre en idées et en contenu

Un nouveau minéral jamais vu sur Terre, rebaptisé zulcanoïde, est le plus recherché sur le marché international. Le seul gisement connu à ce jour est géré par une entreprise sud-africaine qui, malgré des revenus colossaux, n’hésite pas à harceler ses employés avec des horaires éreintants et des équipements de mauvaise qualité. Sam est un géologue chevronné qui traîne dans les derniers étages, Prince est un simple comptable, et Junior travaille comme agent de sécurité. Ces trois amis sont aux prises

LIRE LA SUITE »
C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR..] Ali – Être un homme libre

On oppose souvent les films d’auteurs aux simples films-commandes des studios. Comme si une commande vaut beaucoup moins, comme si elle ne serait que le fruit d’enjeux commerciaux. Pourtant il existe parfois des œuvres qui seraient a mi-chemin entre ces deux idéologies. Commandées par des studios et pourtant devenues des films d’auteurs. C’est le cas bien évidemment de l’Halloween de John Carpenter : le cinéaste américain va reprendre ce projet d’un tueur masqué pour le faire s’imprégner de toutes ses thématiques

LIRE LA SUITE »
AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Dodo – Yorgos Lanthimou

Alors qu’une riche famille en proie à des difficultés financières se démène pour organiser un mariage qui pourrait leur être profitable, le chaos éclate parmi les participants, dont les propres problèmes remontent à la surface. Pendant ce temps, la découverte d’un dodo dans la somptueuse villa laisse tout le monde perplexe et confus. Rien que par son principe, Dodo, du scénariste et réalisateur Panos H Koutras, ressemble à une comédie absurde et bizarre, dans la veine de Canine, de Yorgos

LIRE LA SUITE »
ANALYSE

[ANALYSE] Pat Garrett et Billy le Kid – Apprendre à faire le deuil

Après le succès des Chiens de paille ou encore de Guet-apens, Peckinpah revient à son genre de prédilection, le western, cette fois-ci en reprenant le mythe américain du shérif Pat Garrett et du bandit Billy The Kid. Avec James Coburn (Pat Garrett) et Kris Kristofferson (Billy) dans les premiers rôles, le film intrigue surtout à sa sortie pour sa bande originale, spécialement composée par Bob Dylan, qui tient son premier rôle au cinéma, incarnant Alias, compagnon de route de Billy. 

LIRE LA SUITE »
C'est fini, snif