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Mois : septembre 2021

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Candyman (2021) – N’espérez pas le diabète

Bien sûr, Candyman n’est pas forcément le premier personnage qui vient à l’esprit lorsqu’on pense aux slashers emblématiques du cinéma d’horreur. En effet, un fan pourrait citer Jason, Michael (Myers) ou Freddy avant même de penser au personnage de Tony Todd dans le film éponyme de 1992. Cependant, ce n’est pas parce que Candyman n’a pas bénéficié de la même aura que ces trois terreurs susmentionnées que la signification culturelle de ce classique s’en trouve diminuée. Un film sur l’esprit

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Les Sorcières d’Akelarre – Celles qui dansent

L’Akelarre qui donne son nom au film désigne dans la mythologie basque le lieu où les sorcières se réunissent. Dans Les Sorcières d’Akelarre de Pablo Agüero, qui se déroule au début du XVIIᵉ siècle, un groupe de jeunes femmes est accusé d’avoir participé à une de ces réunions et leurs inquisiteurs ne leur laissent que pour seul choix de prendre le contrôle de leurs aveux et de leurs destins. Une des grandes réussites de film est de présenter ce groupe

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Flag Day – Le jour de la vanité

Flag Day, œuvre cinématographique de Sean Penn, se présente comme un kaléidoscope d’expressions tourmentées s’entremêlant dans une ambiance mélodramatique, s’éloignant ainsi du piège de la caricature grâce à une assurance affirmée quant à sa propre signification. Le film s’érige en une parabole américaine, capturant toute la symbolique liée au jour du drapeau. De la symphonie d’Eddie Vedder à la voix envoûtante des Badlands, jusqu’aux images granuleuses, évoquant un passé révolu, chaque élément contribue à une surévaluation ostensible. Au cœur de

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] Potato Dreams of America – Le coming-out d’une patate

Lorsqu’on évoque le cheminement vers l’âge adulte comme étant “engorgé”, la réplique adéquate devrait être “pour qui ?”. Si l’on peut concéder que chaque nouvelle année engendre une pléthore de récits dans ce domaine cinématographique, il convient également de reconnaître que ces films manquent souvent de la diversité qu’ils pourraient (et devraient probablement) arborer. L’expérience éducative ou adolescente de chacun étant singulière, de nombreuses histoires demeurent en attente d’être contées à travers le globe. Nous sommes encore loin de voir

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[CRITIQUE] I Am Greta – Rhétorique messianique artificielle

Greta Thunberg est un curieux objet de contemplation. De la même manière que l’on va au zoo et que l’on attend devant la cage que le petit singe s’enroule sur lui-même en épluchant une banane, le monde entier se serre sur les médias sociaux dans l’attente de la prochaine phrase (incompréhensible) qui divise, prononcée par Greta. Si la Greta que vous avez l’habitude de voir dépeinte sur les médias libéraux est l’objet d’une cire poétique continue, proche d’un messie, il

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[CRITIQUE] Guermantes – Honorable Ambiguïté

Le film de troupe est (presque) un sous-genre, ce type de film où la caméra suit divers individus, tous différents, qui partagent un métier, une passion commune. Cela peut donner un long-métrage comme Climax de Gaspar Noé qui capte l’anéantissement d’une troupe de danse au travers d’une drogue dissimulée dans une boisson ou alors un long-métrage plus tendre qui va suivre une “véritable” troupe, ici La Comédie Française, dans ses dépourvues et ses instants de joie durant la crise du

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LES EXCLUSIVITÉS DU STREAMING

[CRITIQUE] Birds of Paradise – Captivante danse d’initiation

Birds of Paradise se concentre sur Kate Sanders (Diana Silvers) alors qu’elle concourt pour le prix ultime dans une prestigieuse école de ballet en France. Une fois sur place, elle rencontre Marine Durand (Kristine Froseth), une danseuse rebelle qui lutte contre la mort récente de son frère. Après avoir forgé une amitié malgré leurs différences, elles jurent de rompre la tradition et de remporter le prix ensemble. L’histoire est celle d’un conflit et d’une classe sociale, où la mesure du

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[CRITIQUE] Demonic – Blomkamp possédé par Wiseau

L’œuvre de science-fiction de Neill Blomkamp trouve ses principaux plaisirs dans un cinéma hyperréaliste. Des extraterrestres, des robots et des instruments de destruction incroyablement cool existent dans le futur, couverts de crasse, de sable et de l’imperfection des objets usagés, dans des mondes alternatifs aussi soumis à la violence de l’inégalité matérielle que le nôtre. Anderson Cooper (qui joue son propre rôle) révèle l’histoire spéculative sous la forme d’un reportage d’actualité. L’imaginaire fantastique devient physiquement palpable. Les principaux repères esthétiques

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ANALYSE

[ANALYSE] Grave – Le monstre en moi

Récompensée de la dernière palme d’or pour son deuxième long-métrage, Titane, Julia Ducourneau frappait déjà fort en 2017 avec son premier film, Grave. Justine (Garance Marillier), une élève surdouée, commence sa première année d’études vétérinaires et se retrouve confrontée à des bizutages qui vont lui faire découvrir, malgré elle, le goût du sang. Julia Ducourneau révéla lors de plusieurs interviews que l’un des points de départ de la conception de Grave fut l’observation des trois tabous de l’humanité listés par

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[CRITIQUE] No Sudden Move – Soderberghaissance et Ocean’s 14

Dès que le logo Warner Bros des années 1950 est apparu à l’écran, j’ai su, à cet instant précis, que No Sudden Move allait être une énième bombe de Steven Soderbergh. Le réalisateur a connu une certaine résurgence après être sorti de sa retraite en 2017 pour réaliser Logan Lucky, en allant à l’encontre du système des studios et des méthodes traditionnelles de réalisation, en tournant deux films sur des iPhones et en réalisant des films exclusivement pour des services

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C'est fini, snif