Mois : mai 2021

AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] The Night – Moins que 999 Fantômes

Les hôtels hantés sont des motifs bien connus dans le domaine de l’horreur, évoquant instantanément des images de Shining. Bien qu’il soit inévitable de faire des comparaisons avec le classique de Kubrick en regardant The Night, le thriller d’horreur en langue farsi trace son propre chemin en insufflant des frissons psychologiques hallucinants, tout en préservant une identité culturelle et des palpitations folkloriques distinctes. Babak Naderi (interprété par Shahab Hosseini) et sa femme Neda (Niousha Jafarian) profitent d’un dîner parmi d’autres

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[CRITIQUE] The Reckoning (Sorcière) – AU BÛCHER !

Il y a une scène dans le nouveau long métrage de Neil Marshall, quand la tête d’un homme est écrasée par un panier. L’homme avait battu sa femme, elle parvient à le renverser, et dans un moment de réflexion intelligente et rapide, elle ramasse une pierre, la jette sur le cheval de travail, qui s’écroule, courant la roue juste au-dessus de la tête de l’homme, qui éclate comme un melon. La femme pourrait voyager à pied pour l’instant, mais au

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[CRITIQUE] Hospitalité – Parasite serait donc un plagiat ?

Le Japon est une société où les mœurs et le décorum sont tout. C’est bon pour la plupart. La politesse est le pétrole qui fait que la société fonctionne bien. Il a ses problèmes parce qu’il peut s’agir d’un beau vernis utilisé pour dissimuler un comportement malveillant ou pour agir comme un bully forçant les gens à agir de certaines façons. Dans un tel environnement, toutes sortes d’émotions négatives comme la paranoïa et la méfiance peuvent se répandre sous la

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[CRITIQUE] Voyagers – Neil Burger dans toute sa splendeur Sci-fi debilo-ado

Tout ce qui est vieux est finalement nouveau, et le drame de science-fiction fatigant Voyagers n’offre rien de plus que ce cliché. Le cinéaste Neil Burger, qui a réalisé la première adaptation de Veronica Roth, Divergente, revient dans le monde de jeunes adultes avec Voyagers, à ne pas confondre avec Passengers, un autre film de science-fiction où un personnage masculin manipule une femme piégée dans un vaisseau spatial avec lui. Voyagers a la même configuration que tant de films spatiaux,

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[CRITIQUE] The Father – Hopkins vieillit comme un joli cru

Il y a très peu d’expériences cinématographiques comme The Father de Florian Zeller. Il a réalisé un film, basé sur sa pièce de théâtre, qui a habilement communiqué les sentiments de nos proches adultes bien-aimés d’une manière fraîchement structurée. Il vous emmène dans l’esprit d’un patient atteint de démence qui ressent une douleur émotionnellement crue et qui reçoit alors une telle miséricorde. Son film est dévastateur et brillant sur le plan narratif. C’est l’un des meilleurs films de 2021. Un

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[CRITIQUE] Le Bal des 41 – Un enfant du cinéma de Fassbinder

Quand Amada (Mabel Cadena) fait savoir à son nouveau mari qu’elle ne sait pas jouer du piano (mais a-t-il déjà connu une femme capable de nettoyer, charger et tirer un fusil ?), le message ne pouvait pas être plus évident. Elle doit l’étendre parce que son mari semble incroyablement timide. Elle se déshabille devant lui, mais il choisit maintenant de faire une faveur à son père. C’est le genre de danse qu’ils font. Un jeu politique sans fin, et personne

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46ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2020)

[CRITIQUE] Slalom – Non, c’est non

Une fois immergés dans le monde professionnel, certains s’imaginent dotés de privilèges particuliers quant à leur manière de traiter leurs pairs. L’argent, le succès, la renommée, tous ces éléments entrent en jeu, faisant naître des voix impérieuses, des humiliations sournoises et des démonstrations de pouvoir. À quinze ans, Lyz Lopez, incarnée par Noée Abita, accède à une prestigieuse académie de ski de compétition, où son entraîneur, Fred, campé avec brio par Jérémie Renier, démontre un intérêt excessif, voire intrusif, pour

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[CRITIQUE] Garçon Chiffon – Lumières éclatantes sur Nicolas Maury

Le monstre aux yeux verts n’est qu’un des problèmes du protagoniste de Garçon chiffon, le premier film de l’acteur français Nicolas Maury (Dix pour cent). Construit entièrement autour de la performance de Maury en tant que protagoniste homme-enfant mercuriel, c’est une comédie-drame douce-amère qui parvient à être hilarante dans une scène et extrêmement touchante dans la suivante. Bien que Maury ne colle pas tout à fait la réception et le film est certainement trop long (1h50 quand même), c’est néanmoins

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Johnny Mnemonic – Dépoussiérer l’ancien disque dur

Dans un futur dystopique, en cette année 2021, évolue Johnny, incarné par l’éminent Keanu Reeves. Il se distingue en tant que messager, un transporteur doté d’améliorations cybernétiques, s’évertuant à préserver des informations sensibles. Un prestigieux conglomérat pharmaceutique ambigu confie à sa pensée ces précieux documents. Toutefois, la situation s’effrite rapidement, poussant Johnny à trouver un moyen d’évacuer ces données cruciales de son esprit, menacé d’implosion, tandis qu’il est implacablement traqué par le redoutable yakuza et un prêtre cyborg d’une prestance

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[CRITIQUE] Army of the Dead – Comme à Vegas, il faut parier pour espérer prendre du plaisir

Zack Snyder s’est fixé la barre un peu haut dans le domaine du cinéma des morts-vivants avec Dawn of the Dead en 2004. Le remake énergique du classique de George A. Romero a à nouveau rendu les zombies effrayants sans sacrifier le cœur, et toutes ces années plus tard, il a laissé les fans se réjouir de la nouvelle que le cinéaste reviendrait enfin dans le monde des zombies. Même la prémisse, une fonctionnalité de braquage dans un Las Vegas

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C'est fini, snif