Année : 2021

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[CRITIQUE] The Lost Daughter – Sur la plage Colman câline

Leda, une professeure de littérature, arrive sur une somptueuse île grecque, accompagnée uniquement de ses livres. Jouée par une Olivia Colman à bout de souffle, elle s’inquiète et erre seule, repoussant toute tentative d’interaction sociale de la part des habitants. C’est sur les conséquences de sa témérité que repose le poids de The Lost Daughter. Comme un luxe que peu de réalisateurs débutants peuvent se permettre, Maggie Gyllenhaal s’appuie sur des acteurs primés tels que Colman et Jessie Buckley, qui

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[CRITIQUE] Prisoners Of The Ghostland – Le prisonnier du script invisible

Le film Prisoners Of The Ghostland avec Nicolas Cage est un film excessif. Réalisé par Sion Sono, un réalisateur japonais primé, connu pour son caractère subversif et idiosyncrasique, le film est une fable représentative hautement stylisée qui mélange allègrement et de façon délirante les genres, les thèmes et les images pour créer une expérience unique (bien que parfois bizarre). L’intrigue est d’une simplicité trompeuse, mais l’histoire est racontée à travers un assortiment si perturbant de visuels et d’événements qu’elle en

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Lamb – L’imperceptible bêlement de l’écriture

J’aimerais que les distributeurs cessent de faire passer des films qui ne sont pas des films d’horreur pour des films d’horreur. Si Lamb est un film d’horreur, alors c’est le film d’horreur le moins inquiétant que j’aie jamais vu. Il a rapidement acquis la réputation d’être l’un des films les plus étranges et les plus controversés de l’année, et je pense que cela a beaucoup à voir avec le fait qu’il soit catalogué comme un film d’horreur, ce qui expose

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Belle – La Belle et la Bête dans Ready Player One

Le cinéaste Mamoru Hosoda, après sa première nomination aux Oscars pour Miraï, ma petite sœur en 2019, nous revient avec Belle, une œuvre plongeant dans un monde virtuel fantastique d’une vivacité visuelle éblouissante, qui effleure subtilement les périls insidieux de la technologie. Sans atteindre des sommets de subtilité, il résonne avec une poignante réalité. Hosoda, une fois de plus, démontre son talent prodigieux pour saisir des récits humains et les tisser sur la toile magnifique de l’anime. Il oscille habilement

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47ᵉ FESTIVAL DE DEAUVILLE (2021)

[CRITIQUE] The Card Counter – Le “All-In” de Schrader

“Si ce n’est point pour les deniers sonnants, pourquoi donc s’adonner au jeu ?“, s’interroge-t-on. À cette interrogation, le joueur professionnel William Tell, incarné par l’habile Oscar Isaac, répond d’un ton badin : “Pour égrener les heures monotones“. Ainsi esquissée, sa réplique dresse le portrait de Tell en une figure à la fois téméraire et espiègle, mais également teintée d’une moralité feinte, tandis que son regard impassible se fixe sur celui de son interlocutrice, La Linda, campée par Tiffany Haddish.

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[CRITIQUE] Don’t Look Up : Déni cosmique – Machination stellaire

Le dernier film d’Adam McKay suit en toute logique le très réussi Vice (2018) du même réalisateur, alternant entre la satire politique et le drame. En découvrant l’existence d’une comète s’apprêtant à détruire la Terre dans plus de six mois, un docteur physicien et une étudiante en doctorat ne savent pas vraiment à qui ils vont se confronter. La comète ou l’Etat, ou les deux ? Montage fulgurant et humour noir distillé scène après scène, c’est tout le style du cinéaste américain

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C'ÉTAIT QUOI LE CINÉMA ? [RETOUR SUR..]

[RETOUR SUR] Eyes Wide Shut – Joyeux (Sex)Noël !

Lorsque l’on regarde un film de Stanley Kubrick, on s’attend déjà à ce qu’il soit brillant. Eyes Wide Shut a été son dernier film, dont l’intégralité a été remise au studio quelques jours seulement avant sa mort, et pourtant, il n’a rien perdu de son acuité lorsqu’il nous raconte l’histoire d’un médecin furieux de la liaison fantasmée de sa femme qui, malgré ses propres tentations dans un mariage où l’excitation a peut-être disparu, recherche une rencontre sexuelle sans lendemain. L’incapacité

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AUJOURD'HUI, LE CINÉMA

[CRITIQUE] Matrix Résurrections – Un “déjà-vu”

Lorsque les sœurs Wachowski, Lana et Lilly, ont bouleversé de manière irrévocable le panorama cinématographique (et par la même occasion, la culture populaire) avec leur opus intitulé “Matrix” en 1999, une œuvre de science-fiction philosophique qui interrogeait profondément la nature même de l’existence, il n’a guère étonné que le studio à l’origine du film, Warner Bros, sollicitât leur génie pour en créer d’autres. Elles s’exécutèrent en 2003, donnant ainsi naissance à Matrix Reloaded et Matrix Revolutions. Cependant, les autorités en

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[CRITIQUE] White Building – Un trop plein vertigineux

Faire un premier long-métrage est toujours compliqué. Le premier film d’un réalisateur doit pouvoir mettre en lumière son univers, les thèmes qui lui sont chers, les histoires qu’il veut raconter. Et ce, sans tomber dans le piège d’en faire trop, que ce soit dans le scénario, la réalisation etc… Et bien Kavich Néang tombe malheureusement dans ce piège. Néang, réalise son premier long-métrage avec White Building. Coproduction franco-cambodgienne, le film est un drame, un récit initiatique et un teen-movie, inspiré

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[CRITIQUE] Being the Ricardos – Le papier désorganisé de Sorkin

Écrit et réalisé Aaron Sorkin, Being the Ricardos suit Lucy (Nicole Kidman) et Desi Arnez (Javier Bardem) alors qu’ils font face à une crise qui pourrait mettre fin à leur carrière tout en luttant pour leur mariage. Le film se déroule au cours d’une “semaine effrayante” durant laquelle Lucy a été publiquement accusée d’être communiste, ce qui pouvait sonner le glas de la carrière de tout acteur à Hollywood dans les années 1950. Jouer le rôle de Lucille Ball est

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C'est fini, snif